http://twanclik.free.fr/transfer-24072022.htm
http://wanclik.tade.free.fr/FR_AR/F.htm
Bertrand Wanclik
BLOOMBERG
Bertrand é um profissional do mercado de commodities e moedas com vasta experiência nas operações com exposições em grãos, softs, metais, energia e moedas. Trabalhou no Sellside na Itaú Corretora, desenvolvendo estruturas de hedge para clientes corporativos e investidores privados. Teve sua passagem na tesouraria da Ambev, sendo trader responsável pela exposição de câmbio e commodities da companhia. Trabalhou também como portfolio manager na gestão de carteiras de investimentos onshore e offshore, ETFs, futuros e opções, tudo como Buyside Usa a ferramenta Bloomberg desde 1997. Trabalha atendendo principalmente os clientes de Commodities no Brasil e na Argentina, na Bloomberg desde 2014.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_celtiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_celtiques_continentales
https://www.lexilogos.com/gaulois_dictionnaire.htm
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Langues celtiques
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Langues celtiques
Région IrlandeÉcossePays de GallesCornouaillesBretagneÎle de Man ; historiquement, une grande partie de l'Europe centrale et occidentale
Classification par famille
·         -langues indo-européennes
o    -langues celtiques
Codes de langue
IETF cel
ISO 639-2 cel
ISO 639-5 cel
Linguasphere 50
Glottolog celt1248
Carte
 
Répartition actuelle des langues celtiques.
·         Parlées par une majorité.
·         Parlées par une minorité.
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Les langues celtiques sont une branche de la famille des langues indo-européennes. Elles regroupent :
·         les langues celtiques continentales, parlées par les peuples celtes de l'âge du fer jusqu'à l'Antiquité tardive en Europe continentale ;
·         les langues celtiques insulaires, parlées jusqu'à nos jours dans les îles Britanniques et en Bretagne. Elles se divisent elles-mêmes en deux sous-groupes nettement distincts :
o    les langues gaéliques, qui comprennent aujourd'hui l'irlandais, le gaélique écossais et le mannois ;
o    les langues brittoniques, qui comprennent aujourd'hui le gallois, le cornique et le breton.
Après la reconnaissance en juillet 2002 du cornique comme langue minoritaire par les autorités du Royaume-Uni, la langue bretonne, parlée en France par 225 000 locuteurs1, reste la seule langue celtique moderne à ne pas avoir de statut officiel dans sa zone culturelle.
Caractéristiques générales[modifier | modifier le code]
Les langues celtiques se caractérisent par un ensemble de mutations spécifiques à partir de l'indo-européen commun.
L'un des traits les plus caractéristiques est l’amuïssement du p à l'initiale et entre voyelles. Ainsi, l'indo-européen *phtḗr « père » (> latin pater, anglais father) devient *ɸatīr en celtique commun, d'où vieil irlandais athair, athir > irlandais athair, gaulois *atir (nominatif), ater (vocatif) ou encore *pŗto- / *pértus « le gué » (> latin portus, anglais ford) devenant *ɸritus en celtique commun, d'où *rrɨd en brittonique (vieux breton rit; vieux cornique rid; vieux gallois rit > gallois rhyd), *rito- en gaulois comme dans l'ancien nom de Limoges, dont la dénomination gallo-romaine est Augustoritum « le gué d'Auguste » ou encore Chambord de *camborito-, le gué sur la courbe du fleuve2. Le b n'existant pas à date ancienne, le  i.e. passe généralement à b comme dans le nom du bœuf, irlandais , breton buoc'h2.
Les langues celtiques dans leur ensemble sont affectées par la modification phonétique qui porte le nom de lénition (affaiblissement des consonnes qui se trouvent entre deux voyelles). Ainsi, le mot irlandais beatha « vie » se prononce /ˈbʲahə/2.
Celtique continental[modifier | modifier le code]
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c8/Celtes-carte.PNG/220px-Celtes-carte.PNG
Carte de l'expansion celte à l'âge du fer : 1. Civilisation de Hallstatt et 2. Civilisation de La Tène
Article détaillé : Langues celtiques continentales.
Les langues de ce groupe étaient parlées sur le continent européen. Toutes sont maintenant éteintes3. Le groupe comprenait :
·         le gaulois, autrefois parlé en Gaule et en Italie du Nord ;
·         le lépontique, parlé en Italie du Nord ;
·         le celtibère, autrefois parlé entre autres dans l'actuelle Aragon ainsi que dans le nord-ouest de la péninsule Ibérique sous le nom de gallaïque, certains linguistes y incluent aussi le lusitain ;
·         le galate, autrefois parlé en Galatie (une région de la Turquie actuelle) (Jérôme de Stridon écrit: « Les Galates parlent la même langue que les Trévires ») ;
·         le norique, la langue supposée du Norique (province romaine, à peu près l'Autriche d'aujourd'hui) et de la Slovénie ; bien que les preuves soient pratiquement inexistantes.
Celtique insulaire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : langues celtiques insulaires.
Les langues de ce groupe proviennent toutes de Grande-Bretagne et d'Irlande. On y distingue deux sous-groupes :
Groupe gaélique (ou goïdélique)[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Langues gaéliques.
·         Le gaélique écossais, l'une des langues nationales de l'Écosse ;
·         Le gaélique irlandais, première langue nationale d'Irlande et seule langue celte officielle de l'Union européenne ;
·         le mannois, l'une des langues nationales de l'île de Man.
Ces trois langues dérivent du vieil irlandais, un idiome littéraire important, parlé entre le viiie siècle et le xe siècle).
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0a/Chwe_Chenedl_Geltaidd_syml.png/150px-Chwe_Chenedl_Geltaidd_syml.png
Les pays celtiques modernes : nations ou territoires historiques possédant une langue celtique vivante : BretagneCornouaillesÉcosseGallesIrlandeMan.
On mentionne parfois le shelta (la langue des nomades irlandais) (Irish Travellers) comme une langue celtique, mais ce rattachement est impropre : en effet, s'il est exact que le vocabulaire de cette langue présente un fort fond issu de l'irlandais, la grammaire de cette langue est basée sur l'anglais ; ceci en fait plutôt une langue germanique à fort apport lexical gaélique.
Groupe brittonique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Langues brittoniques.
Les langues brittoniques (terme inventé au xixe siècle) dérivent de la langue bretonne antique parlée dans l'île de Bretagne par les Bretons, dès avant la conquête romaine jusqu'à l'invasion saxonne, et de son éclatement en plusieurs dialectes, puis langues, un peu sur le modèle du latin et des langues romanes.
Les langues brittoniques sont généralement réduites à trois :
·         le gallois, langue nationale du Pays de Galles ; au début du Moyen Âge on parlait aussi des formes de vieux gallois ailleurs dans les îles britanniques. Le gallois est également parlé dans certaines communautés en Argentine.
·         le cornique, parlé comme langue communautaire en Cornouailles jusqu'à la fin du xviiie siècle (cette langue était considérée comme éteinte, mais elle connaît de nos jours un renouveau) ;
·         le breton, langue de la partie occidentale de la Bretagne. Proche cousin du cornique, il est classé comme langue celtique insulaire. Bien qu'une influence historique du gaulois sur le breton soit possible, on ne saurait vraiment le prouver.
Il ne faut cependant pas oublier :
·         le cambrien dans le Gododdin, le Rheged, l'Elmet et le Strathclyde, royaumes de l'Écosse du sud-ouest et de l'Angleterre du nord-ouest, jusqu’au Moyen Âge. La littérature d'Aneurin et Taliesin, poètes de ces contrées, est souvent assimilée à de la littérature galloise, puisque le gallois n'est à l'origine que le nom donné à la langue brittonique de Galles ;
D'autres cas sont mentionnés par les spécialistes :
·         d'après une hypothèse de T. F. O'Rahilly, l'ivernique dans le Leinster en Irlande, parlé dans l’Antiquité ;
·         le gaulois, parfois classé aujourd'hui au sein d'un supra-groupe gallo-brittonique (Léon FleuriotPierre-Yves Lambert) ;
·         le picte, si tant est qu'il n'existait qu'une seule langue picte, est considéré également par certains chercheurs (d'autres y voient une langue pré-celtique non indo-européenne) comme une langue brittonique, mais la question est encore très controversée[réf. nécessaire]. Les Gallois nomment d'ailleurs le picte Brithwr.
Taxinomie des langues celtiques[modifier | modifier le code]
Le schéma présenté ci-dessus4 ne représente qu'une possibilité taxonomique. La division des langues celtiques modernes en deux catégories, gaélique et brittonique, est certaine. Mais un nombre de celticistes défend une hypothèse selon laquelle le brittonique et le gaulois constitueraient un groupe à part (les langues celtiques-P), laissant le celtibère et le gaélique dans un groupe celtique-Q. Cette notation est fallacieuse car la lettre Q n'existe ni en irlandais ni en gaélique écossais. Cette classification repose essentiellement sur le traitement du *kw hérité de l'indo-européen : en celtique-P ce phonème devient /p/, tandis qu'en celtique-Q demeure / kw/. On illustre cette différence par les mots pour « tête » : penn en breton, ceann en irlandais (où ‹ c › note /k/).
Les opposants à l'hypothèse du celtique insulaire répondent que l'évolution du kw en /p/ est assez superficielle et n'empêcherait pas en tout cas l'intercompréhension. Ils considèrent comme plus profondes les particularités du celtique insulaire : les prépositions fléchies, les mutations consonantiques ou encore l'ordre syntaxique VSO (voir plus bas). Un important substrat afro-asiatique (ibère, berbère) a aussi été proposé par John Morris-Jones pour expliquer l'évolution particulière du brittonique, ce qui a été appuyé par plusieurs autres linguistes connus (Julius Pokorny, Heinrich Wagner, et Orin Gensler). Shisha-Halevy et Theo Vennemann ont poursuivi avec d'autres travaux à ce sujet[réf. incomplète].
On a autrefois classé les langues celtiques avec les langues italiques dans une famille dite italo-celtique pour des raisons de proximité diverses (utilisation de désinences pronominales au sein des flexions nominales thématiques, par exemple). Cependant, cette taxonomie est maintenant contestée5. Il peut s'agir de coïncidences ou d'effets d'interférence linguistique.
Particularités des langues celtiques modernes[modifier | modifier le code]
Bien qu'il existe une diversité considérable au sein des langues celtiques, on note plusieurs traits communs dont l'association est très caractéristique des langues celtiques insulaires :
·         des mutations consonantiques (par lénitionéclipsenasalisationprovection, etc.) des consonnes initiales, notamment après divers mots-outils ;
·         de nombreuses alternances vocaliques héritées de métaphonies et d'apophonies historiques
·         des prépositions « conjuguées », c'est-à-dire prenant des formes distinctes selon la personne ;
·         deux genres grammaticaux, masculin et féminin (le brittonique ancien et le vieil-irlandais avaient aussi un neutre), dont la distinction est largement assurée par les mutations consonantiques
·         l'intervention de particules verbales dans l'articulation de la phrase
·         le rôle important joué par un nom verbal exprimant son objet par des pronoms possessifs, impliqué dans la formation de nombreux temps périphrastiques
·         l'existence d'une forme impersonnelle spécifique dans la conjugaison
·         un ordre des mots fondamental dans la phrase typiquement verbe-sujet-objet (VSO), surtout dans les langues gaéliques et dans les formes anciennes des langues brittoniques
·         l'ordre déterminant-déterminé dans le groupe nominal
·         la formation du complément du nom par apposition ;
·         l'usage d'un article défini sans qu'existe article indéfini en regard (sauf en breton, où l'article indéfini s'emploie essentiellement au singulier) ;
·         l'absence d'un verbe équivalent à « avoir » : la possession est plutôt exprimée par des périphrases figées avec le verbe « être » associé à des prépositions et des pronoms ;
·         une numération en partie vicésimale (à base 20).
Par exemple, en irlandais :
·         Ná bac le mac an bhacaigh is ní bhacfaidh mac an bhacaigh leat6.
·         Mot à mot : ne dérange avec fils le mendiant et ne dérangera fils le mendiant avec-toi.
·         Traduction : « Ne dérange pas le fils du mendiant et le fils du mendiant ne s’en prendra pas à toi. »
Notes :
·         bhacaigh /waki[g]/ (génitif de bacach) est le résultat de la lénition de bacaigh ;
·         leat est la deuxième personne au singulier de la préposition le ;
·         remarquer l'ordre VSO de la deuxième partie de la phrase, avec les particules négatives  et .
« quatre-vingt-dix-neuf » :
·         Pedwar ar bymtheg ar bedwar hugain (gallois), mot à mot : quatre sur quinze sur quatre-vingts.
·         Naontek ha pevar-ugent (breton), mot à mot : dix-neuf et quatre-vingts.
·         Naoidéag ar cheithre fichid (irlandais), mot à mot : dix-neuf sur quatre-vingts
Notes :
·         remarquer le système vicésimal ;
·         bymtheg est la forme lénifiée de pymtheg, ainsi que bedwar pour pedwar.
Mots d'origine celtique en français, celtologie et reconstructionnisme linguistique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Celtologie.
Jean Markale, écrivain très controversé, sans publication scientifique, écrit qu'environ 1 200 mots celtiques sont connus, dont 200 se sont transmis au français7. Sont cités en tant qu'exemples : bief, if, bille, soc, ruche, claie, barque, chemin, lieue, lande, grève, roche, char, bec, jarret, briser, changer, border, petit et druPierre-Yves Lambert donne à la fin de son ouvrage de référence8 une liste de termes d'origine gauloise bien documentés, dont la présentation est plus scientifique. Xavier Delamarre présente des listes de mots gaulois qui ont une postérité dans la langue française9. Pierre Gastal présente dans son 2e ouvrage, p. 251-25710, deux listes de près de 800 mots français d'origine gauloise, une liste alphabétique et une liste classée par racines. Jean-Paul Savignac présente lui aussi des mots gaulois dans un dictionnaire de langue gauloise issu des toponymies et textes anciens11Jacques Lacroix, les recherches dans l'onomastique (composition des noms) et la toponymie12. Joseph Monard propose un Dictionnaire de Celtique Ancien, croisant les différentes recherches érudites avec les langues celtiques contemporaines, pour reconstituer un vocabulaire épais13.
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Sommaire
Début
Définition
Description
Rapport entre les celtiques continentaux et le celtique insulaire
Sources
Références
Bibliographie
Annexes
Articles connexes
Lien externe
Langues celtiques continentales
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Langues celtiques continentales
Extinction Haut Moyen Âge
Classification par famille
·         -langues indo-européennes
o    -langues celtiques
§  -langues celtiques continentales (paraphylétique)
   
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Le concept de langues celtiques continentales est avant tout spatio-temporel et s'applique aux langues celtiques aujourd'hui éteintes1 qui se parlaient sur le continent européen et en Asie Mineure, donc pour la plupart en territoire aujourd'hui de langue romane, il s'oppose en cela au celtique insulaire, moins représenté dans l'épigraphie antique, mais dont les différentes langues sont bien attestées depuis le Moyen Âge.
Définition[modifier | modifier le code]
Des langues celtiques étaient jadis parlées sur le continent européen, elles ont toutes disparu au plus tard au vie siècle. Le breton parlé sur le continent à l'ouest de la Bretagne actuelle est, pour l'essentiel, du celtique réintroduit par des colons originaires des îles britanniques. Il appartient donc au celtique insulaire. Les langues celtiques insulaires, dont la répartition se fait dans un cadre géographique délimité (la Grande-Bretagne et l'Irlande), c'est-à-dire des îles (sauf la Bretagne, où elles se sont exportées) et dont les attestations anciennes sont assez contemporaines les unes des autres (vieil irlandais, vieux gaélique d'Écosse, vieux gallois, vieux cornique et vieux breton), autorisent le singulier de « celtique insulaire », alors que les langues celtiques continentales sont trop disparates dans le temps et dans l'espace pour être regroupées de la même manière, on parlera donc plutôt de « langues celtiques continentales », au pluriel.
Comme il ne nous reste que trop peu de traces écrites de ces parlers continentaux, les analyses de linguistique comparée basée sur la méthode comparative sont complexes à réaliser. Cependant, elles ont fait de notables progrès de la fin du xxe siècle à nos jours avec la découverte de nouvelles inscriptions, exhumées essentiellement lors de fouilles archéologiques.
Description[modifier | modifier le code]
S'il est probable que les Celtes continentaux aient parlé divers dialectes ou langues à travers l'Europe à l'époque antique, seules trois de ces langues sont véritablement attestées dans l'épigraphie et clairement identifiables comme celtiques. Les dates suivantes se réfèrent à la datation donnée aux inscriptions qui ont été découvertes, ces langues ont pu survivre encore longtemps postérieurement :
·         Gaulois (du iiie siècle av. J. C. jusqu'au iie siècle [?] ap. J. C.) qui était la langue principale de la Gaule au sens large. On distingue communément le gaulois cisalpin (Italie du nord) du gaulois transalpin au nord des Alpes. Il est connu par un grand nombre d'inscriptions (environ 200), ainsi que par de nombreux ethnonymes et de toponymes indubitablement d'origine celtique. Le gaulois a dû s'éteindre au ve siècle ou au vie siècle d'après différents spécialistes.
·         Celtibère (de 300 à 100 environ av. J.-C.), qui est connu par de nombreuses inscriptions découvertes pour l'essentiel sur le plateau de Castille, au nord de Madrid. Les plus anciennes sont rédigées en alphabet ibère et les plus récentes en alphabet latin.
·         Gallaïque.
·         Lépontique (du viie siècle av. J.-C. au ive siècle av. J.-C.)2 qui était parlé dans la région des lacs de l'Italie du nord. Il est mis en lumière par un grand nombre d'inscriptions, rédigées dans un alphabet dérivé de celui des Étrusques, et de noms de lieux.
Aux langues véritablement attestées s'ajoutent d'autres supposées ou mal identifiées :
·         Norique, langue de la province du même nom. Seulement quelques inscriptions ont été retrouvées à ce jour mais la toponymie comptait plusieurs noms celtiques en Norique et dans les régions environnantes jusqu'en Galicie où se retrouvait le peuple celtique des Cotini ainsi qu'en Silésie pays des Lugiens.
·         Galate, parlé (et non attesté comme ci-dessus) du iiie siècle av. J.-C. au ive siècle ap. J.-C. [?], connu par le biais des auteurs antiques, de nombreux termes et des toponymes
·         D'autres langues peut-être celtiques ont pu être parlées en Espagne, sans qu'elles soient bien attestées, mis à part le tartessien au sud ouest de la péninsule, dont on connaît 95 inscriptions, dont la plus longue comprend 82 signes. Son caractère uniquement celtique ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes et le lusitain ou lusitanien.
Rapport entre les celtiques continentaux et le celtique insulaire[modifier | modifier le code]
On a longtemps cherché à isoler le gaulois du celtique insulaire, jusqu'à la découverte d'un particularisme consonantique, à savoir : le passage de /kʷ/ de l'indo-européen à /kʷ/ puis /k/ en gaélique ou goidélique, exemple : latin quinque / irlandais cinc, alors qu'en gaulois et brittonique, il évoluait en /p/, exemple: gaulois pimpe, pempe / breton pemp, gallois pymp.
D'où les notions de Celtes avec P et de Celtes avec Q.
On pensait, en généralisant, que tous les celtes continentaux étaient des « Celtes avec P », jusqu'à ce qu'on remarque que les inscriptions celtibériques étaient aussi « avec Q », ensuite dans l'observation d'« anomalies » comme le maintien du /kʷ/ dans Sequanes / Sequana, dans Quariates et plus récemment le problème du mois equos dans le calendrier de Coligny3.
Depuis lors, plusieurs études menées par certains spécialistes ont minimisé cette mutation phonétique au sein du celtique insulaire pour au contraire, mettre l'accent sur ses ressemblances inter-insulaires par rapport au groupe des langues celtiques continentales.
Cependant, selon Pierre-Yves Lambert4 : le gaulois s'est révélé être réellement proche du brittonique. En effet, il cite une autre innovation phonétique commune constatée sur un terme relevé dans le plomb du Larzac : anuana très proche du vieux gallois enuein "noms", avec la même évolution du groupe intérieur -nm- > -nu-, alors que l'on trouve par exemple en irlandais ainm « nom ». L'existence de deux innovations communes -kʷ- > -p- et -nm- > -nu- laisse peu de place au hasard. Léon Fleuriot et Karl Horst Schmidt utilisent même la notion de dialecte « gallo-brittonique ».
Sources
Les langues > Indo-européen
Les langues celtiques
Brittonnique Galloisbreton.
(ou Kymrique)  
  Langue éteinte à la fin du XVIIIe s.cornique. C'est une variété qui diffère assez peu du gallois. Il n'en reste que quelques débris manuscrits, dont l'ancienneté n'est pas grande, et deux vocabulaires incomplets, publiés par Lhwyd et W. Price.
  Celtique continental (langues éteintes): celtibérien, gaulois, gaulois cisalpin, lépontique.
Goïdélique Irlandaisécossais.
(ou Gaélique)  
  Langues éteintes : hiberno-écossais (erse), mannois (éteint dans les années 1980).
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Les langues celtiques appartiennent à la famille des langues indo-européennes. C'est dans ce groupe que se rangent les langues que parlaient, avant la conquête romaine
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, les Gaulois et les habitants de l'Archipel britannique
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. On les rattache à deux branches- :
La branche gaélique, la plus ancienne des deux, répandue dans l'Est et le Sud de la Gaule, n'a laissé dans en France
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 que de légères traces, par exemple, dans quelques racines qu'elle a léguées à la langue d'Oc; mais elle subsiste encore dans l'albanakh (écossais) ou erse de la haute Écosse
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, et il y a quelques décennies encore dans le manks (manx ou mannois) de l'île de Man
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 et dans l'erinakh (irlandais) de l'Irlande
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La branche brittonnique, qui dominait dans le Nord et l'Ouest de la Gaule
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, a été refoulée dans l'Armorique
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 par les conquêtes des Romains et des Francs, et n'est plus représentée aujourd'hui que par le bas breton; en Angleterre
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, elle a été aussi reléguée par l'invasion anglo-saxonne aux extrémités occidentale et méridionale de l'île; elle n'y subsiste plus que dans le cimraég,  kymraig ou cumbrien (gallois) du Pays de Galles
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, le cornique de la Cornouaille étant éteint depuis un siècle à peu près. Les langues celtiques continentales anciennes faisaient aussi partie de ce groupe.
Les branches gaélique et brittonnique se distinguent l'une de l'autre par la proportion inégale dans laquelle y entrent les éléments proto-indo-européens, la première s'éloignant davantage de la souche commune. Il y a aussi des différences dans le système grammatical : ainsi, en gaélique, la déclinaison a des désinences particulières, tandis qu'en brittonnique les rapports des noms ne sont exprimés que par des prépositions; la voix passive se forme, dans les langues de la première branche, au moyen de flexions, et, dans celles de la seconde, au moyen d'auxiliaires. 
On a élevé des doutes sur l'identité des anciennes langues celtiques avec celles qui survivent: mais 60 mots, cités par Hésychius comme appartenant à l'idiome des Galates ou Gaulois de l'Asie Mineure
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, ont été retrouvés dans les dialectes celtiques actuels. 
Le système grammatical.
Nous terminerons par quelques détails supplémentaires sur le système grammatical des deux branches du groupe celtique.
La branche gaélique.
La déclinaison du gaélique ou galique qui a les six cas du latin se fait en partie par flexion et en partie à l'aide de prépositions. La conjugaison est riche en modes, mais pauvre en temps, parce qu'elle a un mode négatif, qu'elle emploie après les négations ni cha et autres, et parce que, à l'exception du verbe bi (être ,elle n'a que deux temps, le prétérit imparfait et le futur, for mant tous les autres temps soit simples soit composés par des périphrases, au moyen de l'auxiliaire bi précédé de la préposition ag, ou iar : par exemple ta mi ag bualadh (je bats), mot à mot je suis après à battre; ta tu ag bualadh (tu bats), mot à mot tu es après à battre. De même que le brittonnique, cette langue a trois auxiliaires, à savoir bi (être), qui y joue le plus grand rôle dans la conjugaison; dean (faire) et rach (aller), qui comme l'auxiliaire ober en brittonnique et do en anglais servent à donner plus d'expression à la phrase; par exemple dean
suidhe (assieds-toi), mot à mot fait asseoir; rinn e seasamh (il était debout), mot à mot il faisait être debout. Ces deux mêmes verbes joints à d'autres forment une multitude de phrases particulières. Le gaélique forme ses verbes passifs comme le latin, sans recourir aux auxiliaires à l'exception des modes optatif et conjonctif`. Les seuls temps des modes conjonctif et impératif ont dans chaque personne des terminaisons différentes comme en grec, en latin, en français et autres langues; dans l'indicatif, la terminaison reste la même au singulier et au pluriel pour toutes les personnes, et le pronom personnel est placé après le verbe. Le seconde personne du singulier de l'impératif est la racine de chaque verbe, comme en allemand, en iranien, en turc et autres idiomes. Cette langue peut comme le latin et l'italien conjuguer ses verbes actifs sans les pronoms personnels; elle a un grand nombre de particules ou syllabes, qu'on a nommées semi-propositions; telles que di. ao. ea. eu. eas. mi. neo. an. etc., et qui jointes à un adjectif, à un substantif ou à un verbe en changent ou modifient le sens. L'article, tous les verbes et les pronoms possessifs sont placés avant le substantif, mais le nominatif ou le sujet est placé ordinairement après le verbe; les prépositions précèdent toujours leurs régimes. Cet idiome a des diminutifs faits par flexion et beaucoup de mots composés, et possède, comme le grec, l'allemand, l'iranien et autres idiomes, la faculté illimitée d'en faire : pa exemple oglach (serviteur) bean (femme), banoglach servante; uisge (eau), fior (vrai); fioruisge (eau de sources). 
Le gaélique emploie l'alphabet latin, dont il n'a adopté que 18 lettres, parce qu'il n'a jamais besoin de se servir des lettres k, q, v, w, x, y et z. Les voyelles a, o, u, suivies ou précédées des lettres m, mh, n, nn, ont un son nasal, ressemblant à celui du mot français bon; la prononciation de l'r avant les trois voyelles susmentionnées est très difficile. Cette lanne ne connaît pas de voyelles muettes à la fin des mots comme en français, en allemand, etc., et elle a plusieurs lettres qui sont aspirées. La prononciation diffère beaucoup de l'orthographe, puisqu'en lisant on ne prononce pas plusieurs consonnes écrites, ou on les change en d'autres plus douces.
La branche brittonnique.
Le britonnique forme sa déclinaison à la manière du français, en modifiant l'article; il n'a que 2 genres, et dans les acceptions générales, il se sert comme l'hébreu, du genre féminin : par exemple divézad ea anézhi (il est tard), mot à mot tard est d'elle. Le pluriel des substantifs diffère beaucoup, de leur singulier; mais les adjectifs ne va rient jamais leur terminaison, ni par rapport au genre, ni par rapport au nombre. Cette langue a beaucoup de diminutifs, formés par l'addition des syllabes ik ou ig au primitif; sa conjugaison est très difficile, mais riche. en temps, qui se font par flexion comme dans le latin. Elle a deux manières de conjuguer tous ses verbes : au personnel, en omettant le pronom et donnant une terminaison différente à chaque personne; à l'impersonnel, en employant un des verbes auxiliaires au personnel avec l'infinitif du verbe principal; pour le présent de tous les verbes neutres et actifs, elle a même 4 conjugaisons différentes. Le brittonique, comme le gaélique a 3 verbes auxiliaires, savoir : beza (être, qui sert à former tes passifs; kaout (avoir, qui sert à former les temps passés composés, et ober (faire), qui sert à énoncer le complément ou la confirmation dé l'action.
On écrit le brittonnique avec l'alphabet latin, dont le bas breton a adopté 22 lettres, à l'aide desquelles, moyennant certaines compositions, il rend tous les sons de cette langue, on y remarque I'n nasal, le j, le ch et mouillé des Français et le ch des Allemands. La prononciation diffère peu de l'orthographe lorsque les consonnes muables ou sujettes à permutation (b, k, d, g, m, p, t,) sont écrites, autrement elle diffère beaucoup, parce qu'il faut les charger d'après certaines règles établies pour adoucir la prononciation, ce qui forme une des plus grandes difficultés de cette langue. 
On distingue dans le breyzad ou bas breton quatre sous-dialectes ou variétés, savoir : la léonarde, parlée dans le diocèse de Saint-Paul de Léon; elle passe pour être la plus régulière; la trécorienne ou breton-bretonnant , parlée dans le diocèse de Tréguier; elle paraît moins altérée que les autres; la cornouaillère, parlée dans le diocèse de Quimper-Corentin; la vanneteuse, parlée dans le diocèse de Vannes; c'est la plus altérée.