NOM :WANCLIK
Prénom :
Tadé
Dossier
n° :…………………………
UNIVERSITE
PIERRE ET MARIE CURIE - PARIS 6
DOSSIER
COMPLEMENTAIRE DE DEMANDE
DE VALIDATION
DES ACQUIS DE L’EXPERIENCE
En application
de la loi du 17 janvier 2002
Et du décret
du 24 avril 2002
1 . 0 FICHE DESCRIPTIVE DE FONCTION
Ingénieur d ’ Application Senior
chez un fabricant d’automates programmables de haute capacité et de systèmes
superviseurs de 1987 à 1994. En fait ,j’ai exercé le même type d’emploi chez
quatre employeurs entre 1979 et 1994 (Allen Bradley , Jatic , Sistema,
Nestlé.)
J’ai ensuite dirigé une filiale d’un
fabricant d’équipements d’instrumentation leader mondial dans le domaine des
bus de terrain numériques. (Smar-France)
2 .
0 DIPLOME AUQUEL VOUS POSTULEZ :
3 .0 DISPENSES D’EPREUVES DEMANDEES :
Toutes
les matières du programme ont été
couvertes au cours de mon expérience, à des degrés divers .Elles ne couvrent
qu’une partie de ce qu’on est amené à faire dans ce domaine.
01 ANGLAIS
02 AUTOMATIQUE AVANCEE
04 BASES DE DONNEES
05 COMPLEMENTS
DE MICROINFORMATIQUE
06 DEPOT DE BREVETS
07 GENIE
LOGICIEL ORIENTE TEMPS REEL
08 GESTION D' ENTREPRISE
09 INSERTION
PROFESSIONNELLE ET PLAN DE CARRIERE
10 INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
11 LANGAGE
C UNIX
12 LANGAGE JAVA
13 LANGAGE
OBJET CPLUS PLUS
14 LANGAGE SYNCHRONE
15 MICRO
INFORMATIQUE ET TEMPS REELS
16 RECONNAISSANCE DES FORMES
17 RESEAUX DE
NEURONES
18 RESEAUX LOCAUX ET DE TELECOMMUNICATIONS
19 SYSTEMES
ASSERVIS
20 TECHNIQUES D' OPTIMISATION
21 TRAITEMENT
D' IMAGES
22 TRAITEMENT DU SIGNAL
4.
0 L’ENTREPRISE DANS LAQUELLE VOUS
EXERCEZ OU AVEZ EXERCE L’EMPLOI RETENU :
l’entreprise aujourd’hui.
Rockwell Automation, Inc. (NYSE: ROK), is a
leading global provider of industrial automation power, control and information
solutions that help customers meet their manufacturing productivity objectives.
The company brings together leading brands in industrial automation for
Complete Automation solutions, including Allen-Bradley® controls and services,
Dodge® mechanical power transmission products, Reliance Electric™ motors and
drives, and Rockwell Software® factory management software. The company also is
a provider of contact management technologies and applications that help
companies more efficiently manage interaction with their own customers.
Headquartered in Milwaukee, Wisconsin, the company employs about 22,000 people
serving customers in more than 80 countries.
Rockwell Automation,
Inc. (NYSE : ROK), est le principal fournisseur global d’équipements de
contrôle de la puissance utilisée par l'automation industrielle ,
commande et solutions de l'information qui aident des c lients à répondre à
leurs objectifs de productivité de fabrication. La compagnie rassemble les
principales marques actives dans l'automation industrielle offrant des
solutions complètes d'automation, y compris des commandes® d'Allen-Bradley et
ses services, des produits Dodge® de transmission mécanique de puissance, les
moteurs et contrôles de vitesses Reliance Electric ™, et les logiciels de
gestion d'usine Rockwell Software®. La compagnie est également un fournisseur
de technologies de gestion de contact et des applications qui aident les
compagnies à contrôler plus efficacement l'interaction avec leurs propres
clients. Avec son siège à Milwaukee,
dans le Wisconsin, la compagnie emploie environ 22.000 personnes qui servent
nos clients dans plus de 80 pays.
4 . 01 Nom
de l’entreprise : Sistema Automacao Industrial S /A
4 . 02 Adresse :
135 rua
Joaquim Carlos . Bras .CEP 03019
Sao Paulo .Brésil
4 .
03 Secteur d’activité : Fabricant d’automates programmables et de systèmes superviseurs.
sous
license
du
fabricant américain Reliance Electric ,
Reliance
Electric était à l’époque controllée par Exxon ,tout comme Motorola..Je trouve
important de le dire , parce-que Reliance, qui était une entreprise qui vivait
très bien de la fabrication de ses moteurs à courant continu, s’est lancée pour
fabriquer des automates programmables à l’iniciative de EXXON qui la contrôlait
et contrôlait aussi Motorola.qui venait de lancer ses nouveaux processeurs .
Motorola
cherchait des marchés et Exxon voulait des produits.et en particulier.des
systèmes pour contrôler ses raffineries.Reliance à fait des produits très
novateurs et ne reussissait pas à faire décoller ses ventes..Malgré la qualité
de ses produits,elle n’occupait qu’une faible part de marché aux USA .
Elle a ensuite
été achetée par Siemens à la Bourse de New-York pour huit-cent millions de
dollars en 1990, et se l’est fait reprendre par Allen Bradley quinze jours
après pour un milliard et demi de dollars.Peu de temps après Rockwell.a acheté
Allen Bradley et la contrôle depuis.
Rockwell
Automation,est un leader mondial actuel
de l’automation industrielle,et offre des gammes très complètes
d’équipements et de logiciels.
D’
autres fabricants sont : Siemens déjà cité et Schneider.
Honneywell
,Yokogawa, Foxboro occupent le secteur des grands systèmes qui perd du terrain.
Aujourd’hui car les réseaux permettent aujourd’hui de traiter tous les grands
systèmes.
ABB,
Alstom.sont davantage des fabricants de produits électrotechniques complets.
IBM
fournit de grands ordinateurs et s’occupe certainement de ce secteur mais elle
n’apparait pas sur le marché visible comme un acteur.important .dans ce
domaine.
Il
y a plus de cent noms de fabricants qui fournissent l’ensemble des besoins de
l’industrie mondiale, mais les fournisseurs d’automates sont très peu nombreux
parce-qu’il y a eu une grande concentration qui a provoquée une réduction du
nombre de fabricants.
Par
exemple Modicon l’inventeur des automates a été acheté par Schneider.
Siemens
avait aussi absorbé Texas Instruments lorsqu’elle était un acteur de ce marché.
Rockwell
est , ou a été controllée par la NASA .Elle est aujourd’hui côtée à la
bourse de New-York.
4.04 Si cette entreprise comporte plusieurs
établissements, indiquez celui dans lequel vous exercez ou avez exercé l’emploi
retenu :
Le groupe
« Sistema » est devenu « Sisinter » lorsque un Secrétaire
d’Etat de l’Informatique brésilien est devenu Vice-Président de Sistema .C’est
grâce aux informations obtenues par celle-ci que Sistema avait pu faire son
choix du fournisseur de technologie.qu ‘elle cherchait aux USA ;
L’entrée d’un
nouveau Vice-Président a eu pour conséquence directe que le groupe a cherché à
s’installer en Allemagne, puis en Italie ; mais cela a été un échec.
Sistema avait
de nombreuses filiales au Brésil. Je
suis intervenu dans des filiales, en particulier à Maceio et à Salvador., mais
mon poste fixe était la division de l’automation
industrielle de Sao Paulo.
4.05 Effectifs de cet établissement : Le groupe avait
environ, huit cents employés, mais l’automation industrielle n’occupait que deux cent personnes approximativement.
4.06 Nature de l’activité de cet établissement
(type de production ou de service) :
Fabrication
de cartes mères et des cartes d’entrées/sorties
les plus courantes avec tous les accessoires nécessaires à la composition
d ‘ensembles complets de contrôles industriels ,vendus
clé en main, sous le nom de Sistema, à Pétrobras , en exclusivité, mais aussi à
l’ensemble de l’industrie brésilienne.
Ce
qui n’était pas fabriqué chez nous était importé des USA ;
Sistema,
est arrivée à avoir la moitié du marché brésilien des automates avec systèmes superviseurs dans les années 1987/88/89.
Allen Bradley qui avait presque le monopole de
la vente de ce type d’équipements dans les années 1984/85 avait été obligée de céder des parts de marché, à
cause de la venue d’une nouvelle génération d’équipements basés sur des processeurs Motorola 68xxx., que Sistema avait commencé à
proposer ,et qui étaient une rupture
technologique , le début d’une nouvelle époque.
Ces
équipements étaient simples à utiliser , performants, et avaient une capacité
de traitement extrêmement élevé, à l’échelle d’une usine..
En
plus, Sistema avait fait migrer sur PC , le programmeur RELIANCE, qui
était un mini-ordinateur.
les
clients pouvaient désormais demander le logiciel de programmation SISTEMA et
l’éxécuter sur n’importe quel PC pratiquement sans frais.
Ceci
à eu un effet devastateur sur le marché. Et des conséquences importantes.
De
nombreux candidats ont pu ainsi s’inicier eux-mêmes à la programmation sans
avoir acheté d’automate.
Et
les ventes d’automates se sont enflammées.
J’avais été le
premier ingénieur d’application recruté en 1979 par Allen-Bradley, lorsque
cette entreprise s’était installée au
Brésil, sur invitation formelle du gouvernement brésilien.
Cela avait correspondu à une première vague d’introduction de la technologie des automates
programmables au Brésil. Avant celà ,ce marché avait été résiduel .
Allen
Bradley fournissait toute la palette des produits de l’automation ;
En
1979, SISTEMA existait déjà mais ne
fournissait que des automates à logique
fixe.
La deuxième grande vague des conquêtes dues à
l’automation industrielle avait commencé.
Désormais,
à partir de 1986, Sistema disposait
d’automates programmables et de systèmes superviseurs.Elle n’a toutefois.
jamais été un fournisseur global de produits pour l’automation
industrielle.comme Allen Bradley pouvait l’être.
Elle
avait des moyens, mais des moyens sans aucune mesure avec ceux de Allen
Bradley.
Allen Bradley avait aussi les moyens de sa politique.Elle a vite réagi.lorsqu’elle s’est faite doubler.
Je
lie mon activité dans ces deux entreprises parce-que , Rockwell contrôle aujourd’hui « Reliance
Electric » qui était le fournisseur de technologie de « Sistema
« et de« Allen
Bradley » qui avait acheté
« Reliance ».
Mon
histoire et en tout cas ce que j’ai appris à faire à cette époque , les outils
que j’utilisais sont aujourd’hui
fabriqués et contrôlés par ROCKWELL , qui est très bien installée au
Brésil, alors qu’elle a eu des difficultés pour s’implanter chez nous, et
semble avoir le centre de ses activités Européennes en Suisse.
La troisième vague d’innovations dans le domaine de l’automation industrielle au Brésil viendrait plus tard, après l’abrogation de la réserve du marché de l’informatique.
Ce type de configuration de l’utilisation des dispositifs que l’on installe aujourd’hui pour contrôler des process industriels constitue ce qu’il y a de plus récent chez les fabricants leaders d’équipements de contrôles.
Le réseau Controlnet est une évolution du réseau de RELIANCE ELECTRIC des années 1985/1990 qui avait été conçu pour fonctionner à des vitesses de 800 kbits/s et qui permettait de construire des systèmes contrôlant seize mille entrées /sorties que RELIANCE propose encore sous le nom d’AUTOMAX pour contrôler des installations et procédés disposant de beaucoup de moteurs synchrones dont on doit faire varier la vitesse avec une grande précision., comme dans les usines qui fabriquent du papier ou du verre.
.
CONTROLNET fonctionne aujourd’hui à 5 mégaBits/s ou davantage.et est connectable à ETHERNET ;
La technologie FIELDBUS FOUNDATION a été incorporée pour que les installations puissent offrir le maximum de précision et de disponibilité.
SIEMENS propose des configurations qui ressemblent à celle-ci.
Je fais référence à ces faits pour indiquer que ma vie professionnelle s’est déroulée dans le cadre de l’évolution technologique historique .
Je n’ai pas travaillé chez SIEMENS , mais je comprends les équipements qu’elle produit..
SMAR fournit le stack FIELDBUS à ROCKWELL ;
4.07 Comment est organisé cet établissement ?
C’était un groupe industriel
qui fabriquait des imprimantes et des systèmes de
contrôles performants.
Il y avait l’usine
d’imprimantes, sise avec la maison mère et deux sites.
Six cents employés pour les
imprimantes, deux cents pour
l’automation industrielle.
4.08 DECRIVEZ L’UNITE DE TRAVAIL, LA DIRECTION OU LE SERVICE DANS LEQUEL VOUS AVEZ EXERCE L’EMPLOI RETENU :
Il
y avait trois sites au départ, puis les deux derniers ont été regroupés.
C’est
là que j’ai travaillé de 1987 à 1994.
Le Directoire dirigeait le
Groupe.
L ‘ époux de la soeur du
Président, qui était une associée, était Directeur des deux derniers sites.
Tous les autres postes étaient
occupés par des employés.
La division
Automation Industrielle, avait un Gérant de l’Ingénierie de l’Application ,qui
était en charge des projets et du développement
Le département de l’ingénierie
de l’ application préparait les projets, à partir du moment où ils étaient devenus des commandes fermes. Il y avait le département des achâts, et
l’administration des projets.
En amont, il y avait les ventes
et le marketing qui étaient exécutés par la maison mère.
C’est le Gérant des Ventes, un
de mes anciens collègues de chez Allen-Bradley qui a proposé mon recrutement au
Gérant de l’Ingénierie comme Ingénieur d’Application Senior.
4.09 Missions particulières de cette unité – Produits
ou services – Sa contribution à la production globale de l’entreprise ou de
l’organisation – Importance stratégique de l’unité…
4.091 Ces missions exécutées entre 1987 et 1994 chez Sistema en particulier, se situent dans un contexte concurrentiel spécifique .
Petrobras ,une entreprise publique, avait le monopôle de l’extraction , du traitement du pétrôle.et du traitement de la canne à sucre pour produire de l’alcool, carburant pour automobile.
Une autre entreprise publique était chargée des fournitures et s’approvisionnait dans le secteur privé.. Celui-ci , pour le domaine des commandes/contrôles/instrumentation se résumait en Allen Bradley, Jatic, une entreprise japonaise et Sistema. qui étaient les acteurs principaux..
Ces entreprises étaient les intégrateurs. des équipements de
contrôles de l’industrie du pétrôle, avec
vocation et droit d’étendre leurs activités sur tout autre marché.
Allen Bradley avait ses marchés traditionnels dans l’automobile et l’aluminium.
D’autres acteurs importants étaient présents sur le marché mais n’étaient pas preneurs ; ou bien parce qu’ils n’avaient pas des équipements compétitifs ou parce – qu ’ ils étaient occupés sur d’autres crénaux.
Un groupe français était extrêmement bien placé pour fournir de grands systèmes..Comsip occupait un vaste crénaux et fournissait de grands systèmes à la pétro-chimie.
ABB et Siemens construisaient ITAIPU, le plus grand barrage du monde .Siemens construisait la première centrale nucléaire, dont la construction était sous véto américain et n’avançait pas, mais absorbait les moyens énormes. qui avaient été engagés avant le véto .
La CGE construisait un autre grand barrage au Nord du Brésil., le troisième du monde.
L’automation industrielle était naissante à l’époque. Les ordinateurs Apple étaient basés sur des puces à 8 bits, les PC n’existaient pas et les automates Allen-Bradley étaient basés sur des puces à 4 bits « glissants »de manière à constituer des systèmes de 16 bits.
Les mémoires des automates Allen- Bradley étaient encore en ferrite en 1978 ; Modicon ,l’inventeur des automates en 1968 , fournissait les mines et les ports.. Allen Bradley avait été invitée à s’installer et avait exigé de conserver son contrôle actionnaire à 100%, malgré la réserve existante sur le marché de l’informatique. (IBM n’avait que 49% du contrôle actionnaire sur son énorme entreprise, malgré sa contribution dans les exportations.) .
La réserve de l’informatique à constitué un enjeu, dont les conséquences sont difficile à mesurer mais sa suppression, qui était l’objet de demande permanente, n’a été obtenue qu’en 1990 .
La promesse de sa suppression a permis au candidat Collor de trouver les moyens pour sa campagne électorale, et de devenir Président de la République
J’ai profité personnellement des effets de cette réserve, car elle a généré un environnement technologique stable pendant plusieurs années, malgré l’évolution effreinée qui règnait partout.
Je veux dire que l’évolution était éffreinée, mais la réserve filtrait ce qu’on avait le droit de faire, donnant ainsi aux hommes le temps d’assimiler quelque chose.
Sur ce marché, les acteurs étaient réduits en nombre, mais étaient chargés de trouver des solutions à tous les problèmes .
Les importations étaient taxées à trois cents pour cents., que le client payait de toute façon.
L’automation industrielle est incontournable dans une société dynamique. qui cherche à se développer et à augmenter les rendements.de sa production.
Comme le nombre des acteurs était réduit et quand ce n’était pas l’un , c’était l’autre qui gagnait.
En fait, les équipements étaient toujours le mêmes, seuls, les responsables changeaient.
Dans les contrôles industriels, les raisons ne manquent jamais pour que quelque chose ne fonctionne pas comme on le voudrait..
Dans ces contextes, on ne cherche pas les coupables, on apprend a ne chercher qu’à résoudre les problèmes
Et très souvent , il m’est arrivé de partir le matin en avion sur un site, devoir revenir le soir , pour repartir sur un autre site le lendemain.
Et on ne pouvait repartir que si le client avait été satisfait.
Sur les sites, il y avait d’autres intervenants, mais on ne nous appellait parce-que le client l’exigeait, à la moindre difficulté...
Très souvent, nous avions travaillé sur l’ensemble du système, ou sur des systèmes identiques, et cela nous avait permis d’acquérir une vue globale sur les systèmes et un recul suffisant , pour en cas de dysfonctionnement , en observant les conséquences, d’identifier des causes possibles.
4.92
Nous
exécutions les commandes d’équipements , hardware, software, services., qui étaient toujours
achetés sur commande spéciale. Nous faisions rarement deux fois la même chose
.car le client profitait de la première commande pour développer ses propres
capacités et n’achetait après que le matériel nécessaire à la composition des
nouvelles commandes.
4.93
Le
premier achât constituait un essaimage.
Après le
premier essai,le client ne voulait plus acheter chez les concurrents, car nos
équipements étaient performants et simples.alors que ce qui avait existé avant
,était compliqué et moins performants.J’étais bien placé pour le savoir.
Nos
armoires étaient standardisées , mais les configurations étaient toujours
différentes.
Le nerf de l’affaire était , au niveau de qui
faisait le projet, de produire des borniers
sans faute, avec des adresses qui correspondaient aux adresses utilisées
dans les programmes, exécutées par les processeurs.
Notre
système logiciel était basé sur la douzaine d’instructions de base
appelées « ladder » qui est
lui même basé sur les symbôles et les fonctions utilisées dans les schémas
électriques selon la norme américaine
NEMA ; et sur quatre-vingt dix blocs de fonctions hyper-puissantes qui
permettaient d’exécuter toutes les fonctions demandées à l’époque. Les blocks
de fonction existaient depuis longtemps :ils permettaient de configurer.
des compteurs et des temporisations.par exemple.
Mais le nouveau système était beaucoup plus
riche et plus performant.
Les
nouveautés étaient des blocks de fonctions qui permettaient par exemple de
construire des relays cycliques très facilement ou adresser directement des
indicateurs digitaux à quatre chiffres. Les systèmes antérieurs ne pouvaient
adresser que douze bits d’un seul coup, soit trois chiffres.en BCD
Les
normes actuelles exigent des fabricants que leurs produits utilisent des
langages normalisés
graphiques
ou des scripts.Une norme européenne définit aujourd’hui et limite les langages
autorisés.
Certains d’entre nous étaient devenus des
experts de programmation de nos équipements et nous intervenions comme « résolutionneur de problèmes »en plus de notre travail.
Selon
les affaires, nous faisions tout, ou bien nous ne faisions qu’une partie du
travail en usine.
Nous
avions des équipements et des hommes sur l’ensemble du territoire brésilien .
Il
arrivait que les équipements que nous avions produits soient montés et câblés
sur site par le client lui-même et nous ne venions au démarrage que pour
assurer une présence au cas où il y aurait des surprises ,que ce soit du
côté de nos équipements ou bien de la conception du programme.
Mais
il fallait être toujours prêts à intervenir pour les démarrages critiques .Dans
certains cas nous étions en alerte..
L
’entreprise SISTEMA, sous-traitait les
armoires chez JATIC , chez qui j’avais
travaillé, entre 1981 et 1987., et qui était aussi un intégrateur, mais
un intégrateur d’instrumentation complète.
Elle construisait des armoires d’instrumentation et montait les instruments, les câblait, testait les ensembles , puis préparait l’expédition vers les sites, après avoir démonté les instruments pour le transport, et il fallait aller sur les sites pour les remonter.Nous participions parfois au montage sur site.
Jatic était un
des trois fabricants monteurs de systèmes autorisé par Pétrobras.
4.093 Entre la première plateforme offshore
construite au Brésil à partir de 1979 ,
pour laquelle j’ai
fourni des centres de contrôles de moteurs pour le compte d’Allen Bradley et
sur laquelle j’ai été embarqué en 1983
pour le compte de Jatic, pour résoudre des problèmes d’instrumentation
de mesures de débits que d’autres avaient fournis,(Pétrobras avait acheté des
instruments Daniel qui présentaient une nouvelle avancée technologique, alors
que les projets avaient été faits pour utiliser des instruments analogiques de
technologie plus ancienne ).
et
aujourd’hui,
la production brésilienne de
pétrole est passée de cent- mille
à un million six-cent mille barrils par jour en 2001 et avec une
prévision de production de deux millions huit cent mille barrils par jour en
2010 avec perspective d’autosuffisance en 2020.
L’industrie du pétrôle n’était qu’un volet du dossier « énergie », l’autre était l’industrie de l’alcool.
Alors
que je travaillais chez Allen Bradley, un de mes interlocuteurs « client
permanent », qui avait toujours des questions complexes à poser,
était Marcio, un ingénieur, chef de sa propre entreprise, qui était en
charge de la division de l’Ingénierie de Sistema jusqu’à 1986,et pour qui je faisais de nombreux devis dans
l’espoir de pouvoir vendre des automates à Pétrobras.
En
fait, il me l’a dit beaucoup plus tard, il surveillait ce que je faisais et
faisait de la veille technologique .
Un
jour, après avoir été démis chez JATIC , j’étais allé à
un salon professionnel, et un mes anciens collègues de chez Allen
Bradley, désormais « Gérant des ventes
de Sistema Automacao Industrial , m’a interpellé et m’a demandé si je
voulais travailler avec eux . Je venais d’être renvoyé et j’ai accepté.
Il
a appelé au téléphone le Gérant de l’Ingénierie d’Application et j’ai pris un
rendez pour le lendemain.
J’avais
été recruté un vendredi et le lundi je participais à une formation d’une
semaine, pour connaître les produits, que j’avais vu chez nous, mais qui ne me
plaisaient pas, en fait parce -que j’aimais les produits Allen Bradley., que je
trouvais être le maximum.de ce qui existait.
Les
automates Sistema me paraissaient être décalés par rapport a ceux de Allen- Bradley ;
Ils
l’étaient, mais ils n’étaient pas en retards, bien au contraire, .
C ‘étaient
les meilleurs produits fabriqués par les américains, depuis la mise sur le
marché des processeurs à 32
bits , mais il fallait s’habituer à leur aspect , qui surprenait .
Les
racks étaient noirs c’était ce qu’on voyait.Mais les processeurs étaient des
68XXX Motorola , c’est ce qu’on ne voyait pas mais qui faisait la
diférence. Et l’architecture des systèmes que permettaient de construire des
processeurs Motorola, dépassait tout ce qu’on pouvait imaginer.jusqu’alors.
Ces
automates permettaient de faire la redondance à chaud , les racks étaient
reliés par des câbles coaxiaux, sur deux types de réseaux. : le réseau des
entrées sorties que j’appelle le réseau
plc, et le réseau des processeurs., appellé R-Net. ou Reliance Net.
Le réseau plc qui était capable de connecter 8000 E /S
digitales, et analogiques distantes au processeur , qui pouvait les traiter en
moins de 100 milli-secondes et pouvait
être relié au réseau R-Net
auquel on pouvait interconnecter 256 systèmes, comme on le fait aujourd’hui
avec Ethernet avec les ordinateurs et les imprimantes…Ce n’était pas du WiFi,
mais c’était extrêmement plus rapide que tout autre système.
Les
réseaux opéraient à 800 000 bits/s en Token Pass..
En
1985 ;aucun autre fabricant n’avait des équipements équivalents. Et
surtout pas Allen Bradley.
Quelqu’un
qui avait acheté du « Sistema » une fois ne voulait plus rien
d’autre.
Et
cela génait énormément.il suffit de constater que d’abord SIEMENS , puis
ALLEN BRADLEY ont racheté RELIANCE ;
Il
faut savoir que le Directeur Commercial de Sistema était le beau-frère du
Ministre des Mines Energies et qu’un Vice Président de « Sistema
« avait été le tout puissant Secrétaire d’Etat à l’Informatique
directement subordonné au Président de la République du Brésil.
Il
avait remplacé Mr Mindlin. ; qui l’avait été avant lui, et qui avait
acheté 51% de Allen Bradley en 1982
L’informatique
industrielle était une chose sérieuse, car la première plateforme montée dans
la baie de Campos, qui avait été complètement importée et produisait 80000
barrils par jour avait pris feu et avait explosé..Après l’accident les
autorités brésiliennes avaient décidé de prendre en main tout ce qui était
stratégique
Sistema était
le seul fournisseur autorisé, d’automates à logique cablée fixe ,
destinés à exécuter le shut-down automatique de fermeture des puits de pétrole
en cas d’ émergence , jusqu’à ce que des automates programmables suffisamment
performants soient disponibles .Jusqu’en 1980 , la seule instrumentation
utilisable dans ces zones à risques était pneumatique, et la tendance voulait
que l’on passe à l ‘électronique. Ce qui est complètement possible
aujourd’hui, grâce à FIELDBUS;
SISTEMA
achetait ses armoires chez JATIC ;
La génération
des automates basés sur des processeurs de 4 bits n’avait pas été aprouvées pour une
utilisation dans des secteurs sensibles comme l’extraction du pétrôle . En
1985, Pétrobras a autorisé l’utilisation
des automates programmables pourvu qu’ils soient redondants.
Et Allen Bradley n’en avait pas.
En général, dans
notre département, nous n’avions pas à intervenir au niveau des logiciels chargés dans les puces, le
« firmware »mais il arrivait qu’il était impossible d’éxécuter telle
ou telle fonction et il fallait alors , rechercher les erreurs à ce niveau., et
les reporter pour obtenir de nouvelles versions.
Le
plus souvent, un ingénieur d’application, du département des projets,
n’intervenait que pour veiller à la fabrication de ses armoires jusqu’aux
borniers et à faire les programmes des projets.
Parfois il devait aller sur le site pour faire la mise en
route du procédé.
Mais il est
arrivé, et cela a été le cas pour mon premier projet chez Sistema, qu’ il a
fallu simuler chez nous , en usine, l ‘ensemble des fonctions de notre
fourniture de contrôle de deux parties d’un haut fourneau existant mais
endommagé,
·
les 4
régénérateurs avec 800 points analogiques et digitaux
(prix
d’achât d’un régénérateur neuf : 100 milions de dollars)
·
le chargement
des matières premières avec 4000 points analogiques et digitaux .
(prix
du haut fourneau neuf :quatre cent millions de dollars, )
que nous fournissions à la CSN ,aujourd’hui ARCELOR usinor
4 .094 Importance stratégique de l’unité
Le Vice-Président du groupe
avait été le Secrétaire du Secretariat Spécial de l’Informatique., subordonné
au Président de la République.
Un
accident avait eu lieu sur le site du haut-fourneau principal qui produisait
trois millions de tonnes de fonte par an, et il fallait , en émergence, remplacer l’ensemble des contrôles, en ne
faisant que deux arrêts de 72 heures.
Le
site appartenait à l’Etat et l’Etat qui
pilotait de nombreux grands projets en même temps, n’avait plus d’argent. Il y
avait eu un arrêt des payments externes. Cela n’arrive pas chez nous, mais cela
existe.
L’accident
s’était produit en 1986, et le fabricant japonais du haut fourneau, avait fixé
le prix de son intervention à dix millions de dollars.Comme cette somme n’était
pas disponible, il y a eu une réquisition de toute entreprise exerçant ses
activités dans les contrôles commandes ,sur le territoire brésilien , pour
qu’elle manifeste son acceptation ou son refus motivé et par écrit. d’exécuter
ce sauvetage.
Il n’y avait pas de
candidats .Sistema avait désisté comme tout les autres.
Après m’avoir recruté, sans rien me dire , elle a signé le
contrat.
Et
c’est moi qui ai été chargé de l’affaire.
Lorsque la
commande est arrivée, j’avais trois mois pour fournir le programme pour le
contrôle des régénérateurs. Le temps de préparer le hardware et en particulier
une nouvelle version de carte mère, que les américains mettaient au point et
qui avait été vendue , mais n’existait pas encore.
Entre temps,
nous avions été obligés de fournir une formation au personnel .du client.
Au
cours de cette formation ,on nous a demandé de réduire encore les délais de
livraison et j’ai accepté, à condition qu’on mette à ma disposition un
technicien du client comme partenaire.
Et,
tous les deux, nous avons fait le
programme dans les délais sur PC . La carte mère n’est arrivée qu’au bout
des trois mois. C’était la 40E ;
Le
programme terminé, je devais intervenir sur le programme du chargement.
Mais
le client avait exigé que tout soit testé en usine., à Sao Paulo.
Il
a fallu que je fasse un simulateur pour les huit cents entrées /sorties .Le
client nous a alors envoyé huit
opérateurs qui ont testé le
programme pendant trois mois , chez
nous, avec notre collaboration permanente.
Il
n’y avait pas de données écrites, et les opérateurs testaient les fonctions en
ne se fiant à leur mémoire.
Lorsque
les tests ont été approuvés, le directeur technique du client est venu voir les
équipements
prêts
à être expédiés et m’a dit la chose suivante :
- c’est très bien : le
système est redondant , mais que peut-il
se passer si les deux processeurs tombent en panne en même temps ?
- J’ai répondu à brûle
pourpoint : il faut faire une
redondance additionnelle, cablée et prendre en compte les états des
processeurs pour faire basculer le mode d’operation.
C’est
ce qui a été fait sur le site. Et cela a été une bonne idée.
5 .0 Chiffres d’affaire de l’unité ou du budget
géré :
L’affaire à été gérée par un
autre département. Nous n’étions chargés que de la partie technique.
6
. 0 Taille de l’unité ou de l’équipe :
Pour ce projet, il y avait un coordonateur qui était chargé de veiller à la fabrication des armoires et des tables ,et il y avait une vingtaine d’armoires et tables , pour les cinq mille entrées /sorties.
Nous étions une dizaine de permanents et la dizaine de participants du client..
Sans compter les monteurs et câbleurs.
La direction nous laissait travailler sans intervenir directement, ou en tout cas sans intervention visible.
Avec le temps le groupe s’est formé et s’est consolidé.
Composition (effectifs –
qualifications des personnels) :Notre groupe était constitué de :
Au
cours de la deuxième partie du travail, je commentais les programmes pour leur
donner une plus grande visibilité. Imprimés, ces programmes avaient plusieurs
milliers de pages.
7. 0 VOTRE FONCTION OU CELLE QUE VOUS AVEZ CHOISIE
DE DECRIRE EST EN DOMINANTE :
Ø
Une fonction de gestion administrative
Ø
Une
fonction de conception et de recherche
Ø
Une
fonction d’encadrement x
__________________________________________________________________________________
8 .0 INDIQUEZ LE OU LES PRINCIPAUX EMPLOIS QUI
CORRESPONDENT DANS VOTRE CARRIERE PROFESSIONNELLE A CETTE FONCTION, EN
PRECISANT POUR CHACUN D’EUX : l’intitulé précis,
la classification en référence à une convention collective ou à un statut), la
durée d’exercice, le salaire brut annuel (facultatif)
8 .1 Emploi 1 8.3 Emploi 3
Intitulé :
…GERANT DE SARL Intitulé : Ingénieur
d’Application SENIOR
Classification :
233c CHEF D ’ENTREPRISE
Classification : brésilienne
inconnue
Salaire
annuel : 360000 FR…1996 Salaire annuel : 24000 us 1993
Durée
d’exercice : 27 MOIS Durée
d’exercice : …7 ANS…...
8.2 Emploi 2 8.4
Emploi 4
Intitulé :
Ingénieur d’application Intitulé :
CHEF ELECTRICIEN
Classification :
Brésilienne
Classification : FONCTIO NNAIRE 331a
Salaire
annuel : 20000 us Salaire
annuel : 24000 francs 1969
Durée
d’exercice : 25 MOIS Durée d’exercice : 20 mois
__________________________________________________________________________________
9 . INDIQUEZ BRIEVEMENT LA OU LES MISSIONS QUI
VOUS SONT OU VOUS ONT ETE CONFIEES, CLASSEZ LES PAR ORDRE D’IMPORTANCE ET
INDIQUEZ POUR CHACUNE D’ELLES LE POURCENTAGE DE TEMPS QUE VOUS Y CONSACREZ
Missions dans la fonction
retenue :
9 .1
(8.1 ) Gérant de Smar
France……………………………………………….
9 .2
(8 .2) Ingénieur
d’application ……………………………………….
9. 3 (8.
3) Ingénieur d’application
Senior……………………………………………….
Missions transversales :
9 .4
(8.4) CHEF ELECTRICIEN…
9 .5
Etudiant en langues étrangères
9 .6
Voyageur dans quarente pays
9 .1 (8.1) Gérant de SmarFrance
9.1.1 Organigramme de l’unité :
Smar France, une Sarl.composée du gérant salarié WANCLIK
Tadé et de sa secrétaire Puis plus tard d’un Ingénieur d’application
9. 1 .1 INDIQUEZ BRIEVEMENT LA OU LES MISSIONS QUI VOUS
SONT OU VOUS ONT ETE CONFIEES, CLASSEZ LES PAR ORDRE D’IMPORTANCE ET INDIQUEZ
POUR CHACUNE D’ELLES LE POURCENTAGE DE TEMPS QUE VOUS Y AVEZ CONSACRE
smar-France
SARL
9.1.1.1
Organisation du travail dans votre unité, comment est réparti le travail dans votre unité ? :
Contexte :je présente le
contexte et les produits, car l’entreprise que je dirigeais ne consistait qu’en
deux personnes, et il fallait exécuter toutes les tâches que doit exécuter une grande
entreprise car nos concurrents étaient des organisations géantes, disposant de
moyens importants.
Le
travail était fait par ma secrétaire et par moi.
smar est une entreprise
brésilienne qui fabrique des produits destinés à l’automation industrielle.
Elle
fabrique en particulier des transmetteurs de pression de fluides. pour
l’industrie active sur des sites présentant
des dangers d’explosion et d’incendies ;Le marché mondial était
important, mais les fournisseurs étaient nombreux ,puissants.et tous
étrangers., sans exception.
Il
est admis que Rosemount , une entreprise américaine a inventé le premier
capteur capacitif et a eu le monopole de sa fabrication pendant une courte
période., et cela lui a permis de devenir très puissante.
Il
y a une quinzaine d’années, « smar » s’est investi et a mis au point
un appareil similaire.
L’industrie
du process a besoin de ce type d’instruments qui ont été perfectionnés au cours
des années.
Ces
instruments ont d’abord été analogiques en 4-20 mA , puis on leur à
surimposé un signal numérique qui est transporté sur les câbles utilisés en
analogique, puis ils sont devenus numériques.
La
dernière étape de cette évolution a été la mise au point de systèmes qui ont
permis de constituer des bus de terrain numériques, qui permettent une
opération dans tous les environnement et dans toutes les circonstances.La
première évolution s’est faite dans le cadre d’une fondation , la fondation
HART , et l’on appelle la technique de protocole Hart. .L’existence
de ce protocole en a apellé un autre qui est le protocole Fieldbus Foundation
avec son concurrent le Profibus-PA de Siemens;
Les
entreprises françaises sont associées à ces fondations mais ont choisi de
s’investir dans une autre organisation qui est l’Association WORLDFIP qui
est beaucoup plus petite., à ma connaissance, mais
défend
des solutions françaises ;on trouve
parmis ses membres, des fabricants et des utilisateurs
Schneider, EDF, GDF, RENAULT.
Ce
signal numérique est utilisé pour configurer les instruments à l’aide d’une
console ou d’un ordinateur. La possibilité de configurer les instruments est
importante car elle permet de réduire la quantité de gammes de fabrication.
Avec cinq ou six gammes on arrive à couvrir tous les besoins de l’industrie.
Mais il n’en reste pas moins vrai que la diversité mécanique de ces instruments
est très grande. Le signal numérique est bidirectionnel et est pulsé à 1200
bauds selon un protocole défini par La Fondation HART ;L’existence de ce protocole a vite
montré ses limites et a indiqué vers quoi devait tendre ce type de solution.
C’est
une autre commission qui s’est chargé de cette nouvelle tâche. C’est la
Fieldbus Foundation . Ses membres sont les mêmes que dans toutes les
autres Fondations.Certains membres sont très actifs, d’autres ne sont que
clients..
Le
protocole HART visait l’
inter-opérabilité , mais il ne l’a jamais atteinte parce que à cette vitesse
d’opération, il y avait forcément des limites qu’on ne pouvait pas dépasser.
Il
a fallu attendre la mise au point de modems rapides pour que la barrière en
deça de laquelle des solutions globales existaient puisse être franchi. Donc, les besoins étant
clairement définis, des groupes de travail ont réussi à définir puis à fabriquer
les modems de 31400 bits /s nécéssaires.
Cela
s’est passé aux environs des années 1993-94 ;
« Smar »
était un des fabricant du modem. Et a
alors décidé de faire le dernier pas qui restait à franchir :
tenter de faire des produits.
Il
fallait absolument que les produits soient commercialisables immédiatement .
Smar
ne fabriquait que des instruments de mesure de pression. Et cela n’était pas
suffisant pour faire des systèmes complets. Ils ont donc eu l’idée de faire des
convertisseurs numériques /analogiques et analogiques/numériques qui permettaient de construire des bus de terrain
commercialisables immédiatement., car capables de se connecter à tous les
instruments existants sur le marché, avec la grande variété de fonctions
requises par les process.il y avait une large palette de produits analogiques
que l’on pourrait utiliser en attendant la disponibilité de produits
équivalents numériques.
Un
système était basiquement composé d’instruments que smar fabriquait et
d’instruments ou dispositifs que smar ne fabriquait pas mais qu’elle pouvait
connecter et commander.
En décembre 1994 , le premier système à
été installé sur un vrai site industriel.
Tout
marchait, et donc un vrai combat à l’international.à commencé.
Tous
déclaraient qu’il avait des produits Fieldbus, mais seule « smar » en
vendait.et les installait sur des sites privés de plus en plus nombreux,dans le
monde entier et le faisait savoir.
Comme
filiale de « smar »,en France nous étions confrontés au fait que nos
concurrents étaient des géants économiques facturant des milliards comme
ROSEMOUNT , et nous ,nous n’avions même pas le droit de nous
présenter.pour participer.et faire des propositions de fournitures.
Je
savais que ELF voulait déréférencer ROSEMOUNT et j’ai entrepris les
procédures de référencement.
Ces
procédures sont assez longues et ne se font que deux fois par an .
Résultat :ma
maison mère pouvait être référencée , mais pas moi, comme filiale.pour des
raisons de garanties financières et de responsabilités civiles.
Ce
résultat définif a été obtenu après mon départ.
Mon
activité de « petit poisson » se déroulait dans la « mare des
grands intérêts »
Mon
patron était le Vice Président de « smar ».Il était aussi
Vice-Président de la FieldBus Foundation, dont le Président était Mc
Namara. .Tout le monde sait qui c’est . Ils prométtaient la Présidence de Fieldbus à
« smar » Et les américains
n’ont pas beaucoup apprécié que l’on travaille pour les déboulonner chez Elf.
J’ai pu le voir au salon international à PARIS , lorsqu’on m’a démis.
9.1.1.2
Ma mission de tous les jours était d’essayer de convaincre .
Et
les occasions pour le faire se présentaient spontanément. Une entreprise de
Châteaurenard faisait un prototype d’usine d’incinération de déchets municipaux
, un projet financé par un organisme officiel habilité à le faire,et avait des
problèmes avec les fournitures de Rosemount
et de Schneider..Ils n’arrivaient pas à terminer la première phase de
leur chantier parce-qu’ils avaient toujours des problèmes.
J’ai
fait le travail de définition nécessaire avec mon représentant et j’ai importé
les équipements qui permettaient de résoudre le problème.
J’étais
l’intermédiaire entre l’ingénierie d’application du Brésil et mon représentant
local à Chateaurenard. Nous avons apporté une solution aux problèmes existants
en introduisant la nouvelle technologie numérique fieldbus.C’était une chance.
Le
client nous a passé la commande de la
phase suivante, et j’ai fait venir un ingénieur brésilien pour la mettre en
œuvre.
9.1.1.3
Chez
ELF , la situation était la suivante : il y avait quatre-vingt sites
en France donc, être leur fournisseur était plus que stratégique pour nous
.Près de Marseille un site faisait un arrêt de maintenance et il était prévu de
changer un certain nombre d’instruments.
On
m’a fait savoir ceci :,
Le
jour dit, j’ avais ce qu’on m’avait demandé
, à l’aéroport de Roissy ; J’y suis allé pour le dédouanner, et suis allé à Marseille en
TGV pour la remettre à mon client, qui a pu tout installer, sans contourner quelque routine
que ce soit .. Il avait fait l’arrêt
parce-que des instruments ROSEMOUNT
tombaient en panne et il y avaient toujours du retard à la livraison., donc par
mesure de prudence il a acheté ailleurs .Dans ce cas les acheteurs avaient le droit d’acheter là où il le
voulait.
On
lui a fourni des instruments qui ne tombaient pas en panne.
Et
cela nous a permis d’obtenir des certificats que nous avons pu citer, lorsque
nous avons fait la demande de référencement auprès de l’ingénierie centrale de
ELF ;
9.1.1.4
Une
autre expérience reflète aussi mon champs d’activités.
BASF
Anvers dispose d’une usine qui fait de l’électrolyse. Il y a là 250 bacs.Tout
était contrôlé par un système FoxBoro, et tout ce qui n’est pas Foxboro était
Siemens.
Tout
marchait très bien , mais la lecture de densité du fluide se faisait à la main.
Un
opérateur faisait des prélèvements à la louche. Il prenait des échantillons ,
mesurait la densité, la notait, puis venait rentrer les donneés au clavier.
Les
instruments de mesures de densité existaient mais étaient très chers, donc ,
leur achât n’avait pas été autorisé.Mais nous avions une solution moderne.et
économique. Nous proposions l’utilisation de nos instruments de mesure de
pression différentielle numériques , qui faisaient un calcul sur place, et
transmettaient le résultat numérique via
les converseurs numériques/analogiques .vers le système central
Nous
avions installé un ensemble chez le client pour qu’il soit testé et un problème
avait été observé.
Quelques
minutes avant minuit, une perte de communication se produisait.systématiquement
et le système rétablissait la communication spontanément après minuit.
Il
a fallu expérimenter chez nous ,à Cergy pour tenter de détecter l’erreur.
Nous
étions en train de préparer notre stand pour le salon de PARIS , et pour
cette raison , nous étions en mesure de
faire.cette recherche après avoir été sur les lieux.
Et
nous avons trouvé.l’erreur, qui était écrite dans le protocole de base.de
Fieldbus
9.1.1..5
SMAR m’avait recruté pour venir ouvrir une
filiale en France.
J’étais
chargé de conquérir le marché français.. Nous étions deux : ma secrétaire
et moi..
J’avais
a priori accès à l’ingénierie d’application de la division internationale ,
mais cela n’a été, à quelques exceptions près, que théorique., car c’était
compliqué..
J’avais été recruté de l’extérieur et cela
suscitait bien des rancoeurs et des appétits.
Il
fallait en fait que je m’appuie sur mes propres ressources pour résoudre mes
problèmes.
J’avais
été nommé par mes actionnaires et je devais me débrouiller .J’avais mon salaire
assuré.
Les
entreprises concurrentes déjà installées en France, dans ce domaine étaient
très bien installées et vivaient très bien..Ceci rendait les affrontements inégaux..Chaque engagement demandait beaucoup
de dépense d’énergie d’un côté, alors que de l’autre côté les concurrents étaient nombreux pour chasser
la même proie.Je n’ai jamais cessé de trouver de l’interêt à ce que je faisais
parce-que c’était un défi.de taille . C’était ma mission.
9.1.1.6
Avant
le salon de PARIS 1996 Un journaliste de l’Usine Nouvelle m’a proposé un
entretien, dans ses locaux et m’a tout de suite dit :
-
Avec si peu de diplômes comment osez vous vous mêler
d’ affaires aussi importantes ?
-
Et en plus, vous venez du Brésil, un pays du tiers
monde.
.
J’ai décrit plus haut éclaire ce qu’est une
niche technologique, aà mon avis, dans le domaine de l’instrumentation, et les
enjeux qu’on peut y trouver..
Une
centaine d’entreprises établies sous tous les continents fournissent les
différentes industries consommatrices de ces produits. Il semble qu’il y ait
une certaine répartition des tâches.
Les
bus de terrains numériques sont une technologie qui, si on la compare à
d’autres, n’exige pas plus de matière
grise que les autres. Et pourtant elle a constitué un écueil pour beaucoup.
Certains
grands constructeurs s’opposent frontalement à son utilisation et pèsent de tout leur poids pour retarder sa
consacration. Mais, chacun sait que les
bonnes solutions s’imposent avec le temps,. .
9.1.2
DECRIVEZ LES INFORMATIONS,
L’EQUIPEMENT OU LE MATERIEL QUE VOUS AVEZ A GERE OU QUE VOUS UTILISEZ DANS
L’EMPLOI RETENU.
MISSION N° : 1 Gérant de Smar
France.
DECRIVEZ
BRIEVEMENT A L’AIDE DU TABLEAU CI-DESSOUS LES TACHES QUE VOUS ASSUREZ AU SEIN
DE CETTE MISSION : indiquez à
chaque fois la fréquence dans la colonne 3 et vous précisez les niveaux de
responsabilité dans la colonne 4 en entourant le chiffre adéquat à l’aide des
critères proposés en note :
|
DESCRIPTIF DES TACHES |
% |
Niveau de Responsabilité |
A |
Promotion de l’entreprise
. Publicité dans la presse
spécialisée. Participation à des
réunions avec des organismes comme WORLDFIP dont
le siège est à Antony, et des organismes
fédérateurs réunissant des
représentants de Renault, Schneider, ELF ,EDF ,GDF ,
etc pour leur présenter les bus de terrain numériques. Participation à des salons
locaux, nationaux ou a l’étranger. Assistance à des organismes aidant
l’industrie pour préparer leur logiciels d’aide au choix des instruments. Présentation des produits
chez des grands comptes. Exécution de propositions
de fourniture et devis. |
30 |
4 |
B |
Recherche de représentants
sur tout le territoire. Recherche de contacts chez
les grands comptes Référencement chez Elf,
chez Air Liquide |
40 |
4 |
C |
Administration des ventes,
importations ,dédouanement Expédition des
marchandises Administration des comptes
avec ma secrétaire comptable. Facturation , Payments |
20 |
1 |
D |
Assistance technique sur
des sites en Belgique et à
Chateaurenard sur un site pilote que nous avons repris pour terminer le travail commencé par
d ‘autres et y faire une démonstration de nos bus de terrain. Formation de nos clients
et distributeurs |
5 |
1 |
E |
Résolution de problèmes
techniques pour le site de BASF à Anvers, préalable à une grosse commande, où
nous avons réussi à faire accepter une mise en place de mesure de densité
avec nos capteurs numériques de pression differentielle sur un site de 250
d’électrolyse contrôlés par un grand système Foxboro ;Solution seulement
possible avec nos bus de terrain. |
5 |
2 |
Toutes
ces tâches ont la même importance.
__________________________________________________________________________________
Niveau de responsabilité
1- de
l’application des consignes ou de procédures
2- de
l’amélioration ou de l’optimisation de solutions ou de propositions
3- de la
conception de programmes ou de la définition de cahiers de charges
4- de la
définition d’orientation ou de stratégies
__________________________________________________________________________________
9.1.3
LES RELATIONS QU’ELLE VOUS
PERMET D’ENTRETENIR
Relations hiérarchiques
ü De qui
recevez-vous vos objectifs, vos instructions ;
J’avais un mandat des actionnaires de
« smar »qui m’avaient nommé « gérant »
En France, j’étais chef d’entreprise avec les devoirs et les droits attachés à cette
fonction..
ü Sous
quelle(s) forme(s) ?
ü Les grandes
lignes de mon action avaient été tracées au cours de différents entretiens avec
plusieurs actionnaires.
ü On m’avait
tout montré de l’entreprise,et je suis venu ici muni de l’acte de nomination,
et de ma liste de prix .
ü Qui évalue
votre travail ?
Le
client et la direction internationale. Des rapports hebdomadaires étaient
envoyés au Brésil ;
ü Eventuellement
à qui donnez-vous des objectifs, des instructions, des consignes ?
L’action
était planifiée mais un appel téléphonique ou un courrier pouvait changer
l’ordre des évènements.
ü Sous
quelle(s)forme(s) ?
J’avais
formé ma secrétaire à faire des devis en décodant la liste des prix.Quand le
client savait lui-même former le code, donner le prix était simple, d’autant
plus que j ‘avais donné la liste des prix à de nombreux clients.Donc la
secrétaire pouvait agir en toute indépendance et envoyait les commandes.
Par
contre, et c’était le cas le plus courant, il fallait définir toutes les
caractéristiques des instruments et dans ce cas, surtout au début, cela avait
été plus difficile parce qu’il fallait que j’apprenne moi-même à choisir
certains éléments et les déduire de normes en vigueur,américaines ou autres.
ü Comment
évaluez-vous l’activité de vos collaborateurs ?
Quand
on m’a autorisé à recruter une secrétaire j’ai passé une annonce à
l’Anpe. deux candidates ont répondu et j’avais besoin de choisir
rapidement car je devais aller faire une formation à San Francisco chez TA-ENGINEERING notre
fournisseur de logiciel de supervision.J’avais demandé à la première qui avait
répondu de venir à La Defense, parce-que j’avais des choses à y faire.En fait
j’y distribuais des feuilles que j’avais écrites et copiées à l’entrée d’un
salon.Elle est arrivée avec une heure de retard., parce qu’elle avait été voir
le salon.J’avais conclu que je n’en voulais pas.L’autre candidate, avait une écriture qui m’a
fasciné.Et je l’ai choisie.Je lui ai demandé de formuler un contrat standard et
elle n’a pas su.On a formulé le contrat malgré tout, elle a exigé que je le
signe d’abord, car elle voulait le montrer à ses parents.Elle devait commencer
à travailler le lendemain.Mais elle n’a pas donné signe de vie.Alors j’ai
téléphoné à la première et je l’ai recrutée.Le temps de lui montrer nos
installations, lui montrer les codes d’accès et de sécurité et je suis parti
aux USA pour dix jours.
Ma
sécrétaire parlait l’espagnol et un peu l’anglais. Elle était censée connaître
la comptabilité. Mais il a fallu que j’apprenne à la faire.moi-même.et cela m’a
été utile.
Elle
passait beaucoup de temps au téléphone mais elle faisait son travail.le mieux
possible.
Elle
n’était pas très loyale, et je ne
pouvais pas l’informer de tout,.Trés souvent quand je rentrais, elle était
était au téléphone et n’avait spontanément plus rien à dire.
Il
me fallait quelqu’un qui travaille lorsqu’il y avait une grosse charge de
travail et cela elle le faisait
Il
me fallait quelqu’un qui soit présent lorsque je devais m’absenter ;
9.1.4
Relations horizontales
ü Avec
quel(s) services interne(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette
mission ?
Ma
secrétaire et moi n’avions pas le même rang, mais je lui déléguais le maximum
de mes attributions pour que notre travail soit fait en toutes circonstances,
car j’avais des tâches qui m’appelaient à l’extérieur.Elle me consultait en cas
de doute.
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
Ma secrétaire
était autorisée à faire des payments en mon absence,.Je n’avais pas d’autre
choix. que de lui permettre de signer des chèques en mon absence, sinon je
n’aurais jamais pu m’absenter .Nous
recevions des commandes à toute heure et il fallait payer le transport en
chèque..Nous avions un compte pour payer les impôts d’importation. ; mais
le transporteur était souvent différent.
Et il fallait
payer les expéditions à assurer même si je n’étais à Cergy.
9.1.5
Relations extérieures
ü Avec
quel(s) partenaire(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette
mission ?
ü Mes
distruibuteurs conquis, les distributeurs à conquérir , les clients, les
clients à conquérir connus et inconnus.Avec le directeur de la SOCIETE
GENERALE ;
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
ü Des
conversations téléphoniques ou des rencontres pesonnelles.
ü Avec quelle
fréquence ?
En
fonction des besoins des affaires
9.1.6
DECRIVEZ LES
PRINCIPALES QUALITES QUE VOUS AVEZ A MOBILISER DANS CETTE MISSION
J’avais
deux tendons d’Achille. : j’étais électrotechnicien et je vendais des
produits brésiliens
Les
professionnels de l’instrumentation croient
que leur domaine est très complexe et que eux seuls sont capables de s’y
retrouver. On vous demande toujours quel type d’études vous avez fait, on
attend que vous ayez un BTS MAI si vous
travaillez dans l’instrumentation, ou que vous ayiez un BTS AUTOMATICIEN si
vous travaillez dans l’automation industrielle. C’étaient nos deux domaines
d’activité.
Dire
que vous êtes électrotechnicien , surprend.car il semble que l’on croit
généralement que l’électrotechnique se limite aux boutons poussoirs ,aux
disjoncteurs, aux moteurs et aux
générateurs.
Il
est vrai , que j’avais beaucoup de choses à apprendre dans
ce nouveau domaine, mais je les ai apprises. Je passais des heures au téléphone
et étudiais les cas que l’on me soumettait ;cela m’a permis de faire assez rapidement le tour des questions essentielles.
Si
au départ j’étais fragile vu que je devais affronter un grand nombres
d’inconnues simultanément , très rapidement je ne redoutais plus le contact, et
au contraire, je le recherchais. car je savais que j’avais bien des choses à
apporter.
9.1.7
POUVEZ-VOUS
PRESENTER UNE SITUATION-PROBLEME QUE VOUS AVEZ EU A RESOUDRE DANS LE CADRE DE
CETTE MISSION ET LA FACON DONT VOUS AVEZ PROCEDE ?
J’avais un représentant à Martigues qui était un
enthousiaste chaleureux de nos produits et le problème qui se posait est qu’il
m’était très difficile d’être bien rémunérer mes distributeurs par les seules
ventes de nos produits.
Notre représentant travaillait aussi avec d’autres
marques, et même pour des concurrents directs.
Il n’y avait pas de clause d’exclusivité. Pour des
raisons que je ne connais pas, le propriétaire de l’ entreprise qui était un de nos distributeurs,
a démis l’employé qui travaillait pour nous.
Et il n’avait plus le droit de me parler. ; il
n’était jamais là pour moi et je ne savais rien.
Un jour, j’ai reçu une commande d’instruments
spécifiés comme à l’habitude, mais un des instruments n’avait qu’un capillaire
au lieu de deux. Nous passons la commande et un ingénieur brésilien m’appelle
pour me dire qu’il y a une erreur. A priori, je faisais confiance en la
personne que j’ai cité et j’ai répondu que le client avait passée la commande comme
cela ,et que en fait cela pouvait être juste. J’aurais du vérifier, mais je ne
connaissais pas le client.
On reçoit tous les instruments , la commande
parvient chez SHELL et surprise, on me dit qu’un des instruments ne
correspond pas à la spécification. La mesure à effectuer est une mesure
différentielle à haute température et il faut deux capilaires au lieu d’un.Les
capillaires sont remplis d’huile et l’instrument ne peut être calibré qu’au laboratoire ..
Donc l’ingénieur brésilien avait eu raison. Il
aurait fallu que je renvoie l’appareil au Brésil ou bien que j’en commande un
autre.
C’est à ce
moment là que j’ai su que la personne en charge de nos affaires avait été
renvoyée.
Et c’est le gendre du propriétaire de l’entreprise
qui avait pris sa place., mais on me le disait pas.
J’ai trouvé les moyens de résoudre le problème en
Belgique et je n’ai pas eu de compte à rendre.
Je me suis aperçu, qu’on m’avait tendu un piège, et
j’ai dû faire plus atention.
9.1.8
CONNAISSANCES
MOBILISEES DANS CETTE MISSION
Une fois de plus, je suis devenu expert dans un
domaine nouveau. Ce domaine est varié à l’extrême.
Avant de travailler chez « smar », je
connaissais les techniques analogiques mais je m’arrêtais le plus souvent à la
configuration des appareils. Je n’étais concerné que par l’alimentation , c’est
à dire que par le choix du canal sur la carte et par le signal en lui-même.
Depuis, je comprends le comment et le pourquoi .Par exemple je sais comment on
fabrique la capacité du capteur de pression parce que je l’ai vu.faire et ce
sont des secrets de fabrication .Je connais les cartes analogiques , les cartes
numériques , les bus de terrain en soi , enfin la plupart des détails et
critères de sélection d’un instrument qui sera capable , à sa place de fournir
les caractéristiques d’un signal avec une précision supérieure à celle de
l ‘étalon, c’est à dire un pour mille de l’échelle.,il sera capable de
garantir sa propre intégrité , c’est à dire d’indiquer que l’indication
est précise à un pour mille ou qu’elle
n’est pas bonne..J’étais présent au début de la disponibilité des instruments
dits intelligents qui font les
diagnostics eux mêmes. Donc je ne suis
pas surpris par une imprimante intelligente d’aujourd’hui. Les produits que
l’on trouve aujourd’hui sont des développements de ce qu’il était nécessaire de
faire en instrumentation .
Les connaissances que j’ai mobilisé sont l’ensemble
de mon expérience professionnelle accumulée par des heures de travail intensif
sur des sujets posés par des gens
souvent très expérimentés.
très souvent
des gens forgés par une culture technique différente, et en même temps
issus de cultures sociales différentes.
J’avais assimilé tous les concepts des automates
programmables en traduisant les documents techniques de l’anglais vers le
portugais.pour faire des devis ou des projets.Rien ne permet d’assimiler aussi
bien de nouveaux concepts que la traduction.Traduire est dans certain cas une
vrai torture de l’esprit.mais c’est un processus qui permet d’éclairer et de
mettre en mémoire les concepts que l’on traite
, comme il n’y en a certainement pas d’autre.Je me souviens très bien de
choses que je n’arrivais même pas à comprendre , et qui peu à peu , par ma
recherche à les traduire ont construit
mes connaissances.Parfois vous êtes obliger de retourner une phrase dans tous
les sens pour trouver comment la traduire et cette opération vous permet de
l’enregistrer pour toujours.
J’ai appris l’instrumentation en traduisant nos
catalogues en français.aussi bien à partir des catalogues portugais que des
catalogues anglais
__________________________________________________________________________________
Maison mère
9. 2
(8.2) Ingénieur d’application Senior
9.2.1 Organigramme de
l’unité :
9.2.1.1
Organisation du travail dans
votre unité, comment est réparti le travail dans votre unité :
CONTEXTE
L’entreprise
venait de commencer ses activités au Brésil. La
maison mère américaine avait acheté un distributeur de Rio de Janeiro.Un
belge qui y travaillait m’a recruté pour
travailler à SaoPaulo, dans les locaux du distributeur de Sao Paulo à
partir de février 1979 ;Au mois de juin nous avons emménagé dans les locaux
vides d’une usine vendue par un fabricant de lampes..
Le
premier jour de travail, m’a le belge dit :il faut aller chez Pirelli à
Sao Bernardo. Ils t’attendent cet après midi. ….Si tu veux , je vais y
aller. Il y est allé.
La
distribution du travail et des fonctions était faite.
Je
m’occupais du service local. Et le service local consistait à munir chaque
vendeur d’une proposition technico-commerciale, chaque fois qu’il apportait une
demande. de devis
Je
n’avais jamais entendu parler
d’automates programmables. J’avais un catalogue Allen Bradley , mais pas la
liste des prix.Il fallait que je consulte par télex, mais je n’avais pas de
telex.
J’ai
réussi malgré tout à faire des devis
d’automates,qui ont conduit a des affaires et qu’il a fallu exécuter alors que
nous n’avions pas encore d’usine. Fin 1979 , j’ai réussi, en ne faisant
que le devis,et sans intervention de quiconque, à vendre notre premier million
de dollars :220 armoires d’instrumentation en fibre de verre.pour une
fabrique d’aluminium.
Quelques
techniciens et ingénieurs ont été recrutés après moi. Un ex collègue du
directeur a été envoyé au USA pour être
formé à la fabrication des automates. Il y est resté pendant un an.
Il
est devenu le directeur de production électronique.Un autre était devenu gérant
de l’usine.
A
l’ingénierie , je signais tous les documents qui sortaient.
9.2.2
DECRIVEZ LES INFORMATIONS,
L’EQUIPEMENT OU LE MATERIEL QUE VOUS AVEZ A GERER OU QUE VOUS UTILISEZ DANS
L’EMPLOI RETENU.
MISSION N° : 2 Ingénieur d’application
chez ALLEN BRADLEY
DECRIVEZ
BRIEVEMENT A L’AIDE DU TABLEAU CI-DESSOUS LES TACHES QUE VOUS ASSUREZ AU SEIN
DE CETTE MISSION : indiquez à
chaque fois la fréquence dans la colonne 3 et vous précisez les niveaux de
responsabilité dans la colonne 4 en entourant le chiffre adéquat à l’aide des
critères proposés en note :
|
DESCRIPTIF DES TACHES |
% |
Niveau de Responsabilité |
A |
Etudes de toutes les
demandes de devis et élaboration |
80% |
4 |
B |
Formation de nouveaux
arrivants |
10% |
2 |
C |
Résolution des problèmes
survenus , n ‘importe où |
5% |
4 |
D |
Voyages relatifs à la mise
en route du premier automate Vendu et installé, ou
relatif à de gros devis |
3% |
3 |
E |
Formation de clients à la
programmation des automates |
2% |
1 |
Toutes
ces tâches ont la même importance.
__________________________________________________________________________________
Niveau de responsabilité
5- de
l’application des consignes ou de procédures
6- de
l’amélioration ou de l’optimisation de solutions ou de propositions
7- de la
conception de programmes ou de la définition de cahiers de charges
8- de la
définition d’orientation ou de stratégies
__________________________________________________________________________________
9.2.3
LES RELATIONS QU’ELLE VOUS
PERMET D’ENTRETENIR
Relations hiérarchiques
ü De qui
recevez-vous vos objectifs, vos instructions ;
Le
directeur commercial, qui était le supérieur hiérarchique de tous les gérant
régionaux, et de distributeurs situés hors de ces régions me transmettait les
demandes arrivées, avec parfois quelques observations.
ü Sous
quelle(s) forme(s) ?
Un
fichier avec la demande identifiée contenant les délais , le numéro d’ordre et
un classeur contenant toutes les données connues..Certains devis , par exemple
un devis de contrôle d’une unité de fabrication de roues de camions avaient été
un épopée en soi.Une entreprise avait acheté un projet en Allemagne. Ce projet
avait été rejeté et n’avais jamais été exécuté.parce que la technologie du
contrôle avait été insuffisante.Mais elle a été et achetée. Quelqu’un l’a
revendu et à voulu l’exécuter. au Brésil .Comme par principe, pour conserver
mon indépendance, je côtais tout ce qui arrivait, sans chercher des excuses. Il
a fallu que j’étudie cents pages de schémas de logique en format A0 , produits
pour un système de contrôle à matrice de diodes.
Comme
j’avais fait cela en Allemagne, j’ai accepté le défi. Nous avons tout fourni.en
remplaçant les équipement projetés en Allemagne par des automates
programmables.Et cela a fonctionné.
ü Qui évalue
votre travail ?
Le
client et la direction Allen Bradley.Des rapports hebdomadaires étaient envoyés
aus USA ;
ü Eventuellement
à qui donnez-vous des objectifs, des instructions, des consignes ?
Aux
personnes qui ont été recrutées pour exécuter les devis, le plus souvent des
stagiaires, que je formais à analyser les données et à préparer des documents
qui contenaient les éléments à joindre à la proposition. Je me souviens d’être
intervenu pour la fabrication d’un indicateur digital à quatre chiffres pour
une armoire en 1979 ;.J’avais une secrétaire exclusive dans le département
de l’ administration des ventes, qui écrivait mes devis à la machine, et
contrôlait ce que ses aides écrivaient pour elle.
Je
ne donnais pas d’instructions commerciales au gérants. Mon rôle se limitait à
produire des propositions justes avec un prix compétitif. Mes devis étaient de
l’intégration de produits Allen Bradley à d’autres produits achetés sur le
marché ou importés Mes devis étaient porteurs de ma garantie.J’en ai signé
trois cent en deux ans..
ü Sous
quelle(s)forme(s) ?
Il
fallait que ce qui avait été vendu,
fonctionne, et rapporte de l’argent
J’avais
fait les devis et il fallait retomber sur ses pieds s’il y avait des
difficultés. Il est arrivé par exemple qu’il a fallu que je sorte du cadre de
mes responsabilités formelles et que je trouve les composants à acheter , à
faire le schéma de la carte supportant les indicateurs à encastrer dans le tableau synoptique, pour qu’on puisse
faire la carte à connecter à la carte de
sortie de l’automate.
Dans
ce domaine technique, la limite est l’erreur. On ne vous la pardonnera pas.
On
vous charge de plus en plus et il reste à vous de vous débrouiller. Donc, pour
que tous les devis puissent être faits dans les temps, sans que l’on puisse
augmenter les frais, nous recrutions des stagiaires en grande quantité
Mais
ce qu’ils avaient à faire demandait des compétences qu’ils n’avaient pas.La
solution a été de standardiser.tout ce qui pouvait l’être. : composition
des centres de contrôle de moteurs, choix des barres, des câbles , méthodes de
calcul de la quantité des entrées/sorties, modèles d’automates, etc
Les
gens pouvaient travailler utilement, trouver du plaisir à faire ce qu’ils faisaient
, tout en me laissant le temps minimum pour faire ce que je devais faire tout
seul , parce que c’était trop spécifique
Je leur donnais toujours la priorité. ;Quand ils ne savaient pas,
ils venaient me le dire et je résolvais leur problèmes , qui en fait
,étaient mes problèmes.
ü Comment
évaluez-vous l’activité de vos collaborateurs ?
Ceux
qui apprenaient rapidement restaient, les autres étaient éliminés. Cela ne signifiait pas
qu’ils étaient confiables , mais ils
gardaient leur place .Je ne donnais
mon avis.que lorsqu’on me le demandait.
9.2.4
Relations horizontales
ü Avec
quel(s) services interne(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette
mission ?
Mes
interlocuteurs horizontaux étaient :le gérant des affaires dans l’Etat de
Sao Paulo , le gérant de Rio, qui avait été le chef des projets de l’ex
distributeur de Allen Bradley à Rio et qui était devenu gérant pour l’Etat de
Rio. C’est lui qui a proposé mon recrutement chez SISTEMA plus tard , il y
avait aussi d’autres gérants dans d’autres états.
ü Sous
quelle(s) forme(s) ?
Entretien
direct personnel ou lors leur visite chez nous.ou bien au téléphone.
Le
directeur commercial était responsable de tous les distributeurs dans les états
qui n’avaient pas de gérants. On me les présentait, puis ils devenaient mes
interlocuteurs sur les sujets techniques.
9.2.5
Relations extérieures
ü Avec
quel(s) partenaire(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette
mission ?
Avec
les clients avec lesquels j’avais eu des relations , pour traiter de sujets
techniques, ou bien avec qui on avait
recommandé que j’ai des relations..
Avec
des fournisseurs. J’étais dépendant des prix de fournisseurs pour composer mes
devis de packages
ü Sous
quelle(s) forme(s) ?
Le
plus souvent c’était un appel téléphonique,. pour traiter de sujets techniques
.Parfois c’étaient des repas dans des restaurants simples ou chics.. .J’avais
une ligne directe, j’appelais qui je voulais .Le directeur commercial me
passait certaines communications, pour que je réponde.
ü Avec quelle
fréquence ?
En
fonction des besoins des affaires
9.2.6
DECRIVEZ LES
PRINCIPALES QUALITES QUE VOUS AVEZ A MOBILISER DANS CETTE MISSION
Mon
travail était passionnant, j’étais devenu la plaque tournante sur tous les
sujets techniques..
Les
prix que je faisais étaient composés en accord avec des instructions que
j’avais reçues.
Les
prix ne dépendaient pas de moi, mais par
contre, le fait que je trouvais le moyen de tout côter, me donnait beaucoup de
liberté dans mon action.
Je
recevais des documents d’origine les plus diverses. Le Brésil est un lieu qui
rassemble des entreprises de tous les grands pays. Il y a par exemple,
aujourd’hui une trentaine de fabricants d’automobiles. A L’époque, notre
marché consistait à fournir des
CCM , les centres de contrôle de moteurs, avec des unités
extractibles.C’était une mode américane et ni Siemens ni Télémécanique ne
voulaient faire des CCM ,parce que leur maison mères ne s’intéressaient pas à
cela..
Comme
tout le monde en voulait, les entreprises françaises achetaient des CCM Allen
Bradley avec des contacteurs Télémécanique, et les allemands des CCM avec des
contacteurs Siemens.
Les
automates programmables forment un ensemble avec les CCM. Ils constituent un intermédiaire
avec le « cerveau » des systèmes, alors que les contacteurs sont les
nerfs des bras.qui exécutent.les fonctions.
Comme
Télémécanique n’avait pas de produits compétitif et SIEMENS était hors- course
dans ce domaine au Brésil, les affaires ne pouvaient être que florissantes pour
nous et elles l’ont été.
Ce
qui m’a rendu très efficace est que je pouvais lire n’importe quel document
,dans n’importe qu’elle langue et dans n’importe qu’elle norme. Et je rendais
toujours ma copie, en portugais ou en anglais.
Si
c’était compliqué, c’était une commande sûre.
9.2.7
POUVEZ-VOUS
PRESENTER UNE SITUATION-PROBLEME QUE VOUS AVEZ EU A RESOUDRE DANS LE CADRE DE
CETTE MISSION ET LA FACON DONT VOUS AVEZ PROCEDE ?
Nous avions des centres de contrôle de moteurs
et des automates programmables.prêts
stockés et attendant la libération.. Il s’agissait d’une centaine de colonnes de CCM , pour
Pétrobras fabriquées en toute conformité en suivant toutes les procédures
spécifiées. Notre projet avait été fait en anglais pour Solar , un
fabricant de turbo-générateurs et de compresseurs pour la première
plateforme off-shore construite au
Brésil.
Tout était conforme aux spécifications américaines
et brésiliennes et avait été fabriqué
avec les autorisations requises.
Un CCM était composé de plusieurs colonnes .L’une
contenait un disjoncteur triphasé à air de 600 A et 50 KA de capacité de
rupture à l’entrée et d’autres contenaient de nombreux disjoncteurs de
différents calibres variant de 20 A à 100A avec une capacité de rupture de
25KA aux différentes sorties.
Une telle combinaison correspond à ce qui se fait
normalement partout et dans toutes les normes .
Il s’est trouvé qu’un inspecteur de Pétrobras est
venu et a mis un véto sur les équipements alléguant que le principe du choix
des disjoncteurs était faux. ; or ces disjoncteurs de 25 KA étaient ce
qu’il y avait de plus performant sur le marché.. Personne ne fabriquait des
disjoncteurs plus performants.
Aucun argument technique ne le faisait changer
d’avis.Il affirmait que les disjoncteurs de sortie devaient aussi avoir une
capacité de rupture de courant de 50 kA ;
Alors, j’ai eu l’idée de réduire le courant de
circuit en ajoutant une inductance cablée à l’arrivée.de chacune des unités.
J’avais vu que BBC le faisait.en haute tension et j’ai transposé.la solution.
Les coûts suplémentaires étaient peu élevés et
l’inspecteur avait accepté le compromis.Je réduisait le courant de
court-circuit à environ 25 kA
Mais un directeur américain était sur les lieux, et
est venu s’informer de ce qui se passait., pourquoi toutes ces colonnes ne
sortaient pas, pourquoi on ne facturait pas ?.Je lui ai expliqué la
raison.
Et il m’a dit : nous les américains nous ne
faisons pas de choses comme celles là.
Puis j’ai été renvoyé..
Quelques années plus tards, l’inspecteur que j’ai
rencontré , par hasard, m’a dit que l’insertion d’inductance était devenue une
norme pour les CCM destinés aux plate-formes.
9.2.8
CONNAISSANCES
MOBILISEES DANS CETTE MISSION
Au cours de cette expérience j’ai parfaitement
assimilé la technologie des automates programmables de cette génération. J’ai
perçu leurs limites lorsque on nous a envoyé un clavier spécial destiné à faire
des écrans de supervision. Et j’en avais parlé à Abraham, qui était l’ingénieur
qui avait été formé aux USA pour devenir le directeur de production des automates.
Je savais qu’il ne savait pas se servir des
automates, comme fonction. C’était un électronicien pur..
C’était moi qui avait dû lui faire le schéma de
l’indicateur digital à quatre chiffres, à connecter à notre hardware avec notre
software .lorqu’il était rentré des USA ;
Il a été directeur technique très longtemps, mais
s’est toujours abstenu de se mêler à l’Ingénierie d’application.
Plus tard, Monsieur MINDLIN , propriétaire
d’une grande entreprise d’accéssoires de l’industrie automobile et Secrétaire
du Secrétariat Spécial de l’Informatique, subordonné du Président de la
République, à obtenu 51% de Allen Bradley., et celle-ci est restée sous son
contrôle pendant quelques années, puis elle a été reprise par ROCKWELL, lorsque
la réserve a été supprimée.
La rapidité de l’évolution avait tué la réserve.du
marché.
J’ai appris a comprendre les évolutions des
mouvements géopolitiques de la vie industrielle.
9.3 Sistema automacao Industrial
__________________________________________________________________________________
9. 3 (8.3) Ingénieur d’application Senior.
9.3.1
Organigramme
de l’unité :
9.3.1.1 Organisation du travail
dans votre unité, comment est réparti le travail dans votre unité :
Les
commandes étaient traitées en général par une seule personne , par projet
, personne qui résolvait tous les
problèmes de programmation .La situation évoluait rapidement parce-que ,de nouveaux besoins apparaissaient et un seul
homme avait des difficultés à savoir tout faire.
Le
département de marketing et ventes disposait du logiciel
« Autocad »configuré pour permettre la définition des équipements .La
configuration de ce logiciel à été l’objet de constantes évolutions pour
qu’elle permette l’exécution des tâches essentielles les plus diverses.
Je
n’étais pas capable personnellement de travailler sur la configuration de ce
logiciel, mais c’est par exemple c’est moi , qui ai fait le premier projet de
bornier en me servant de ce logiciel dynamique ,qui présentait des schémas de
connexion standard spécifiques à chaque carte.
Ce
logiciel avait besoin d’un disque dur et il faut savoir que ces dispositifs ne
sont apparus qu’à cette époque. Moi je me servais du logiciel FlowCharter qui
fonctionnait sans disque dur , pour faire tous mes dessins et écrire mes
textes.
Le
logiciel de programmation n’était pas encore implémenté pour fonctionner avec
un disque dur.
Pour
commenter mon premier programme j’ai dû me servir d’artifices pour arriver à
imprimer mon programme de mille pages avec tous les commentaires.
La
responsable du projet informatique était la seule à disposer d’un disque RAM de
5 mega-octets qu’elle chargeait chaque matin.avec des disquettes.
Certains
grands projets et des projets de plateformes off-shore.,exigeaient la
participation de plusieurs ingénieurs.parce qu’il y avait des rotations. de
personnels sur les plateformes
Dans
les environnements très complexes , les gens sont obligés à dépasser leur
égoîsme naturel pour collaborer spontanément, car chacun s’aperçoit très vite
que c’est plus utile.
On
aide son voisin, si on veut qu’il vous aide , s’il sait faire..Si on
n’aide pas, on ne peut pas attendre de retour d’ascenseur. Comme la technicité
de la programmation est presque de l’art, mais que cela s’apprend, il y a
toujours de nombreux moyens pour exécuter une fonction. Moi j’écrivais tout en
« ladder » quand je suis arrivé, mais le système était capable de se
servir de quatre -vingt blocs de fonctions et les ingénieurs qui travaillaient
sur les programmes pour l’off-shore avaient mis au point quelques routines très
efficaces pour exécuter des fonctions
globales.
Il y avait aussi le problème des systèmes
superviseurs .Notre système superviseur avait été écrit pour fonctionner sous
DOS et il n’éxécutait pas tout. Il fallait passer par le langage
« C » pour obtenir certains objets ,et cela ne s’improvise pas. non
plus.
Le
projet de sauvetage d’un haut fourneau a motivé la création d’un nouveau groupe
de travail composé de nouvelles recrues allouées à la recherche et au
développement et qui exécutaient des travaux qui n’étaient pas classiques dans
l’univers des automates programmables de l’époque.
Au
départ, je ne comprenais rien à ce qu’ils faisaient et eux ne comprenaient rien
à ce que je faisais.
ROSELI
, une informaticienne très compétente en « C », mais autoritaire a su
définir les interfaces., pour que nous puissions travailler utilement.
9.3.2
DECRIVEZ LES INFORMATIONS,
L’EQUIPEMENT OU LE MATERIEL QUE VOUS AVEZ A GERER OU QUE VOUS UTILISEZ DANS
L’EMPLOI RETENU.
MISSION N° : 3 Ingénieur
d’application chez SISTEMA
DECRIVEZ
BRIEVEMENT A L’AIDE DU TABLEAU CI-DESSOUS LES TACHES QUE VOUS ASSUREZ AU SEIN
DE CETTE MISSION : indiquez à
chaque fois la fréquence dans la colonne 3 et vous précisez les niveaux de
responsabilité dans la colonne 4 en entourant le chiffre adéquat à l’aide des
critères proposés en note :
|
DESCRIPTIF DES TACHES |
% |
Niveau de Responsabilité |
A |
Programmation en ladders
et blocs de fonctions |
40% |
3 |
B |
Commentaires de programmes
d’automates |
10% |
2 |
C |
Préparation du simulateur
et du hardware |
5% |
1 |
D |
Test en usine du hardware et
du software |
44% |
4 |
E |
Mise en route du système
en 72 heures |
1% |
1 |
Toutes
ces tâches ont la même importance.
__________________________________________________________________________________
Niveau de responsabilité
9- de
l’application des consignes ou de procédures
10- de
l’amélioration ou de l’optimisation de solutions ou de propositions
11- de la
conception de programmes ou de la définition de cahiers de charges
12- de la
définition d’orientation ou de stratégies
__________________________________________________________________________________
9.3.3
LES RELATIONS QU’ELLE VOUS
PERMET D’ENTRETENIR
Relations hiérarchiques
ü De qui
recevez-vous vos objectifs, vos instructions ?
Après
mon recrutement, j’ai été informé que je serai chargé du projet CSN ;
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
Le
gérant de l’ingénierie m’a dit que j’allais changer de salle et qu’un groupe
nouveau y serait logé avec moi.
ü Qui évalue
votre travail ?
Le
client et nous même.
ü Eventuellement
à qui donnez-vous des objectifs, des instructions, des consignes ?
On
cherche à savoir ce qu’il faut faire et comment le faire. , Une fois qu’une piste est trouvée, on
l’adopte pour l’exploiter jusqu’à la prochaine idée ou jusqu’à la prochaine difficulté.
ü Sous
quelle(s)forme(s) ?
On
vérifie des routines pour voir si elles fonctionnent comme on le pense
ü Comment
évaluez-vous l’activité de vos collaborateurs ?
Par
l’intérêt qu’ils portent à ce qu’ils font, et en vérifiant que ce qu’il font se
situe dans le cadre de ce qu’il faut faire.
9.3.4
Relations horizontales
ü Avec quel(s)
services interne(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette
mission ?
Avec
les collègues qui sont des anciens de l’entreprise et qui ont de l’expérience
accumulée sur les produits. C’est à dire, qui connaissent le logiciel de
programmation, qui sont capables d’exécuter les changements fréquents de
version, etc.
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
En
posant la question : as tu déjà fait ceci ou cela ? peux tu me le montrer ?
9.3.5
Relations extérieures
ü Avec quel(s)
partenaire(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette mission ?
Le
partenaire principal était le coordinateur de la fabrication des armoires et
des tables de commande.
L’autre
était le technicien que le client avait mis à ma disposition.à ma demande.
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
Ce
technicien assurait la communication avec le client et éclaircissait les points
sur lesquels il y avait des doutes
ü Avec quelle
fréquence ?
La
première partie de la mission a duré trois mois. Et il est arrivé qu’il y avait
des choix à faire.
Nous
les faisions après ces interventions.
9.3.6
DECRIVEZ LES
PRINCIPALES QUALITES QUE VOUS AVEZ A MOBILISER DANS CETTE MISSION
Pour
s’imposer dans le milieu de l’instrumentation industrielle, où de grands
acteurs se sont implantés
par
leur importance économique et leur capacité à convaincre , rien ne vaut autant
que de disposer de produits performants et si possible :les meilleurs .
La
qualité principale que j’ai mobilisé au cours de ces missions de longue haleine
est la notion de comment administrer le temps , la gestion du rythme. On sait
qu’il faut écrire pendant des jours, et on ne s’impatiente pas.
Un peu comme le marathonien.qui vérifie et son
poult et la route qu’il a prise pour s’assurer qu’il ne s’est pas trompé au
virage., et s’il est dans les temps.
Sachant
qu’il a fallu être créatif, pour transposer des bouts de programmes reçus et de
quelques fluxogrammes pour monter un programme exécutable sur une machine de
type nouveau, alors que je ne connaissais ni le monde de la métallurgie, ni les
ordinateurs, ni l’automate que je devais maîtriser.
Le
client disposait d’experts qui avaient opiné lors de la formation que nous
avions donnée.
Tous
avaient confiance sur notre capacité à résoudre les problèmes rencontrés et ne
mettaient pas en question la capabilité des instruments utilisés à exécuter les
programmes et à être disponibles autant que cela était nécéssaire. .
Notre
programme avait plus de cents kilo-mots et était exécuté en moins de 100
millisecondes.
Je
pense qu’il a fallu aussi faire preuve d’une capacité de synthèse énorme pour
transformer autant de concepts abstraits simultanément en une réalité aussi
complexe, qui engageait l’opération d’un capital aussi élevé. Un an après les
mises en routes du haut fourneau , un accident s’est produit. Je l’ai su par la
télévision.Le lendemain à huit heures, on m’a téléphoné pour me demander ce qui
avait a mon avis exploserait pas la suite . Le haut fourneau à été étouffé pour
deux semaines, le temps de désactiver le régénérateur qui avait explosé.
Dégâts : 100 millions de dollars
Quinze jours après, le haut fourneau était remis en route. Il produit 4 millions de tonnes de fonte , avec 3 régénérateurs ,alors qu’il n’en
produisait que 3 avec 4 régénérateurs avant notre remise en état..
L’accident s’est produit quelques heures après que le maire de Volta Redonda,
en campagne pour sa réélection, ai été assassiné.
Cela
ne m’a empêché de continuer à travailler pour CSN encore deux ans, pour
préparer le système de gestion de l’énergie électrique du bassin industriel, à
l’aide d’un système de remote terminal units.
9.3.7
POUVEZ-VOUS
PRESENTER UNE SITUATION-PROBLEME QUE VOUS AVEZ EU A RESOUDRE DANS LE CADRE DE
CETTE MISSION ET LA FACON DONT VOUS AVEZ PROCEDE ?
Le contrôle du procédé était exécuté sur des tables
munies d’indicateurs digitaux à quatre chiffre et par des sélecteurs digitaux.
Tout le procédé avait été testé et approuvé, lorsque
une panne s’est produite.
Un sélecteur avait été fixé à la valeur
7777 .Cela a fait flicker tous les indicateurs digitaux.
Il a fallu trouver la cause. Il fallait savoir si la
faute venait du « firmware « ,
du logiciel., du programme ou du hardware.
Le fabricant des indicateurs est venu avec un
analyseur.
Assez rapidement, nous avons trouvé que c’était un
détail de construction qui provoquait une surcharge des circuits électroniques.
En fait le 7 est 4+2+1 c’est à dire en BCD pour les quatre
numéros ,cela faisait 0111 0111
0111 0111 avec toutes les connections
attachées à un seul retour commun,
Une chûte de tension se produisait et faisait
échapper une puce du mode stable d’opération.et se repercutait sur tout le
système.
Le constructeur a trouvé l’erreur et l’a corrigée en
séparant les retours.
La surprise de l’événement avait crée des doûtes
chez tout le monde sur la qualité de notre fourniture, et nous nous sommes
chargés de chercher sur toutes les pistes possibles, pour maintenir le climat
serein jusquà ce que la panne ai été
éliminée. Et tous les objectifs ont été atteints..
9.3.8
CONNAISSANCES
MOBILISEES DANS CETTE MISSION
A partir de ce que vous venez de décrire (tâches,
responsabilités, relations, qualités,…) identifiez les connaissances que vous
mobilisez et éventuellement le type de matériels, de documentation que vous
utilisez :
Nous
venions de construire un ensemble de contrôle du système de charge du coke,
etc , du haut-fourneau .Nous avions interconnecté 4000 entrés/sorties à
des interrupteurs et LED’s pour vérifier que le hardware et le software
opéraient comme on le voulait. Cela constituait en soit une performance vu que
nous avions fait cela en très peu de temps. Et brusquement, la panne sur les
indicateurs qui faisaient tout flicker,
s’est produite
Quand les pannes se produisent , je m’en
occupe par priorité.
Je
n’ai pas eu à mobiliser des connaissances spécifiques pour tester le second
système , mais l’expérience acquise lors
du test du premier système m’avait été très utile.
9.4 Assemblee Nationale
__________________________________________________________________________________
9. 4 (8.4) Chef Electricien.
9.4.1
Organigramme
de l’unité :
9.4.1.1 Organisation du
travail dans votre unité, comment est réparti le travail dans votre
unité :
Le
premier architecte était directeur du service des bâtiments;les deux autres le
remplacaient pendant les congés.J’étais le fonctionnaire qui supervisait les
entreprises externes chargées d’exécuter les services.
Al’époque
l’Assemblée construisait une nouvelle centrale électrique et une centrale
provisoire avait été construite dans une cours, pour permettre le démontage de
l’ancienne, pour permettre de creuser des fondations plus profondes pour
pouvoir installer huit générateurs diesel descendre plus profondément dans l
9.4.2
DECRIVEZ LES INFORMATIONS,
L’EQUIPEMENT OU LE MATERIEL QUE VOUS AVEZ A GERER OU QUE VOUS UTILISEZ DANS
L’EMPLOI RETENU.
MISSION N° : 4 Chef Electricien
DECRIVEZ
BRIEVEMENT A L’AIDE DU TABLEAU CI-DESSOUS LES TACHES QUE VOUS ASSUREZ AU SEIN
DE CETTE MISSION : indiquez à
chaque fois la fréquence dans la colonne 3 et vous précisez les niveaux de
responsabilité dans la colonne 4 en entourant le chiffre adéquat à l’aide des
critères proposés en note :
|
DESCRIPTIF DES TACHES |
% |
Niveau de Responsabilité |
A |
Suivi des chantiers en cours |
80% |
3 |
B |
Distribution du travail et
contrôle de son exécution |
13% |
2 |
C |
Collecte des pannes et
interventions |
5% |
1 |
D |
Vérification de la
programmation de la machine à voter |
1% |
4 |
E |
Commissionning des
générateurs |
1% |
1 |
Toutes
ces tâches ont la même importance.
__________________________________________________________________________________
Niveau de responsabilité
13- de
l’application des consignes ou de procédures
14- de
l’amélioration ou de l’optimisation de solutions ou de propositions
15- de la
conception de programmes ou de la définition de cahiers de charges
16- de la
définition d’orientation ou de stratégies
__________________________________________________________________________________
LES RELATIONS QU’ELLE VOUS
PERMET D’ENTRETENIR
9.4.3
Relations hiérarchiques
ü De qui
recevez-vous vos objectifs, vos instructions ?
L’architecte
principal était mon chef de service pour la plupart de mes fonctions.Mais j’en
avais d’autres chefs.puisque mes fonctions m’amenaient à avoir des relations
verticales.
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
On
m’avait indiqué le champs d’activité sur lequel je devais agir.
ü Qui évalue
votre travail ?
L’administration.
ü Eventuellement
à qui donnez-vous des objectifs, des instructions, des consignes ?
Je suivais le travail des employés des services
techniques comme les électriciens, les personnels du téléphone, .L’opération de
la sonorisation, la maintenance les télescripteurs, des horloges étaient
assurés par des entreprises externes.Je vérifiais que ce qui avait été fait
correspondait aux besoins et que les factures correspondaient.
ü Sous
quelle(s)forme(s) ?
Suivi
direct ou différé.
ü Comment
évaluez-vous l’activité de vos collaborateurs ?
Seulement
sur demande.
9.4.4
Relations horizontales
ü Avec quel(s)
services interne(s) êtes-vous en relation pour l’exécution de cette
mission ?
Avec
avec mon colègue de bureau, avec le tapissier,avec le personnel de permanence
téléphonique, avec les administratifs, avec la secrétaire.Avec les deux autres
architectes.
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
.Verbale
ou sous forme de méssages écrits.
9.4.5
Relations extérieures
Avec
certains fonctionnaires travaillant à la division des achâts, avec la Questure.
ü Sous quelle(s)
forme(s) ?
Oralement
ü Avec quelle
fréquence ?
Variable
9.4.6
DECRIVEZ LES
PRINCIPALES QUALITES QUE VOUS AVEZ A MOBILISER DANS CETTE MISSION
anticipation, esprit de synthèse, négociation,
organisation, qualités des relations.
9.4.7
POUVEZ-VOUS
PRESENTER UNE SITUATION-PROBLEME QUE VOUS AVEZ EU A RESOUDRE DANS LE CADRE DE
CETTE MISSION ET LA FACON DONT VOUS AVEZ PROCEDE ?
Je
n’ai pas eu de situation critique à traiter.
Il
fallait que j’évite les conflicts et j ai réussi à le faire.
9.4.8
CONNAISSANCES
MOBILISEES DANS CETTE MISSION
A partir de ce que vous venez de décrire (tâches,
responsabilités, relations, qualités,…) identifiez les connaissances que vous
mobilisez et éventuellement le type de matériels, de documentation que vous
untilisez :
J’avais
les connaissances suffisantes pour appréhender toutes les tâches que j’avais à
exécuter.
C’était
un travail technique et je connaissais pour m’approfondir dans tout ce que
j’avais à faire.
AVIS
__________________________________________________________________________________
AVIS DES CONSEILLERS –
MEMBRES DU JURY
__________________________________________________________________________________
DECISION DU JURY DE
VALIDATION
__________________________________________________________________________________
AVIS DU RAPPORTEUR
__________________________________________________________________________________
DECISION DU JURY DE
VALIDATION