Français Vieux turc Turc Azéri Turkmène Tatar Kazakh Ouzbek Ouïghour   Langues Structure de la phrase
Maman ana/ene anne/ana ana ene ana/äni ana ona ana   Français Les enfants écrivent notre langue avec l'alphabet latin à l'école.
Nez burun burun burun burun borın murın burun burun   Gagaouze Uşaklar şkolada dilimizi latin alfavitindä yazêr.
Bras qol kol qol qol qul qol qo'l qol   Turc Çocuklar okulda dilimizi latin alfabesi ile yazıyorlar.
Route yól yol yol ýol yul jol yo'l yol   Azéri Uşaqlar məktəbdə dilimizi latin əlifbası ilə yazırlar.
Terre topraq toprak torpaq topraq tufraq topıraq tuproq tupraq   Turkmène Çagalar mekdepde dilimizi latyn elipbiýi bile(n) ýazýar.
Sang qan kan qan gan qan qan qon qan   Ouzbek Bolalar maktabda tilimizni latin alifbosi bilan / ila yozadi.
Cendre kül kül kül köl kül kul kul kül   Ouïghour Balilar mektepte tilimizni latin elipbesi bilen yazidu.
Eau súb su su suw su suw suv su   Kazakh Balalar mektepte tilimizdi latın älipbiyimen jazadı.
Blanc áq beyaz ou ak ak aq aq oq aq   Kirghize Baldar mektepte tilibizdi latin alfaviti menen cazat.
Noir qara siyah ou kara qara garä qara qara qora qara   Tatar Balalar mäktäptä telebezne latin älifbası (alfavitı) belän (ilә) yaza.
Rouge qızıl kırmızı ou kızıl qızıl qyzyl qızıl qızıl qizil qizil   Bachkir Balalar mäktäptä telebeźźe latin älifbahı (alfavitı) menän yaźa.
Ciel kők gök göy 20 kük kök ko'k kök   Touvain Uruglar surguulda dılıvıstı Latın alfavidi-bile bijiirler.
  Tatar de Sibérie Pallar mâktâptâ telebesne latin âlîppâ mân jasatlar.
hongrois                   finnois        
Pronom personnel Suffixe casuel / Postposition Nom Verbe à l'indicatif présent Élément typique   Nom du cas Désinences Exemple Sens Remarque
Nominatif Accusatif + ;suffixe personnel + ; suffixe personnel + suffixe personnel possessif Conjugaison subjective Conjugaison objective 1 Nominatif - (singulier) tyttö fille Le finnois n'a pas d'articles : on peut traduire par filleune fillela fille (au singulier), ou fillesdes fillesles filles (au pluriel). Cette remarque vaut pour tout le tableau.
én « moi » engem nálam « chez moi » alattam « sous moi » lakásom « mon appartement » látok « je vois » látom « je le/la/les vois » -m avec les voyelles de liaison -o/(-a)/-e/-ö ou -a/-e   t (pluriel) tytöt filles
te « toi » téged nálad alattad lakásod látsz látod -d avec les voyelles de liaison -o/(-a)/-e/-ö ou -a/-e 2 Génitif n (singulier) tytön de la fille / d'une fille  
ő « lui/elle » őt nála alatta lakása lát látja -a/-e   en, den, tten, ten, in (pluriel)
mi « nous » minket nálunk alattunk lakásunk látunk látjuk -nk avec les voyelles de liaison -u/-ü 3 Partitif a/ä, ta/tä, tta/ttä (singulier) tyttöä (de la) fille  
ti « vous » titeket nálatok alattatok lakásotok láttok látjátok -tok/-tek/-tök   a/ä, ta/tä (pluriel)
ők « eux/elles » őket náluk alattuk lakásuk látnak látják -k 4 Accusatif t minut moi Cas du complément d'objet total au lieu du génitif, seulement pour les pronoms personnels.
  (complément d'objet direct total)
Le polonais possède 35 consonnes, dont l'usage est un peu plus complexe que celui des voyelles : il existe des séries de consonnes affriquées et de palatales. Les affriquées sont parfois des digrammes : dz, dż... Les palatales, ou consonnes « douces », sont soit marquées par un accent aigu, soit suivies par un i. 5 Essif na/nä tyttö en tant que fille  
On peut donc regrouper les consonnes en trois grands groupes : 6 Translatif ksi tytöksi en fille  
les alvéolaires : z, s, dz, c 7 Inessif ssa/ssä tytössä dans la fille (statique) Ces trois cas forment les cas locaux internes.
les rétroflexes : ż, sz, dż, cz 8 Élatif sta/stä tytöstä depuis la fille
les alvéolo-palatales : ź, ś, dź, ć 9 Illatif Vn, hVn, seen (V désigne la dernière voyelle du thème) (singulier) tyttöön dans la fille (dynamique)
Les consonnes palatales et alvéolo-palatales ainsi que celles qui précèdent la voyelle i sont dites consonnes « molles ». Toutes les autres sont « dures ».   hin, siin, in (pluriel)
10 Adessif lla/llä tytöllä auprès de la fille, à la fille (statique) Ces trois cas forment les cas locaux externes.
Exemples 11 Ablatif lta/ltä tytöltä d'auprès de la fille
API Exemple API Exemple 12 Allatif lle tytölle vers la fille, à la fille (dynamique)
/m/ masa (masse)     13 Abessif tta/ttä tytöttä sans fille Rare.
/b/ bas (basse) /d͡ʑ/ dźwięk (un son)   Comitatif ine tyttöineni avec ma/mes fille(s) Rare.
/p/ pas (ceinture) /ʐ/ żona (femme), prononcé jona   Seule la forme plurielle est utilisée mais le sens peut être singulier ou pluriel.
rzeka (rivière), prononcé jèka   Il faut impérativement ajouter un suffixe possessif à cette forme : la forme proposée contient le suffixe possessif ni équivalent à "mon/ma"
/v/ wór (sac), prononcé vour /ʂ/ szum (sifflement), prononcé choum   Instructif in tytöin   Rare.
/f/ futro (fourrure) /d͡ʐ/ dżem (confiture), prononcé djèm   Ce cas n'existe qu'au pluriel.
/n/ noga (jambe) /t͡ʂ/ czas (temps), prononcé tchas  
/d/ dom (maison) /ɲ/ koń (cheval), prononcé cogne   Les cas dits « adverbiaux » qui s'utilisent avec un nombre réduit de mots, afin de produire des adverbes :
/t/ tom (volume) /gʲ/ gips (plâtre)  
/z/ zero (zéro), prononcé zèro /kʲ/ kiedy (quand), approximativement kyèdé ou kiè en une syllabe.   Nom du cas Désinence Exemple Sens Remarque
/s/ sum (silure) /g/ gmina (commune)   Superessif alla/ällä ällä ici (statique)  
/d͡z/ dzwon (cloche), comme dans pizza /k/ kto (qui), buk (hêtre)   kaikkialla partout (statique)
/t͡s/ co (quoi), prononcé tso /w/ mały (petit),   Délatif alta/ältä ältä depuis ici  
łaska (grâce) prononcé waska   kaikkialta depuis partout
/r/ krok (un pas) /j/ jutro (demain), comme dans you en anglais   Sublatif alle/älle, nne kaikkialle (vers) partout  
/l/ pole (champ), liść (feuille) /x/ hak (crochet), chór (chœur)   nne vers ici
/ʑ/ źle (mal), ressemble à jlè mais n'existe pas en français /xʲ/ historia (histoire), chichot (ricanement)   Latif s alas en bas, vers le bas (dynamique) Utilisé avec un petit nombre d’adverbes et de comparatifs.
/ɕ/ śruba (vis), ressemble à chi mais n'existe pas en français /t͡ɕ/ ćma (papillon de nuit), ressemble à tchi mais n'existe pas en français   alemmas (vers) plus bas
  Temporel lloin/llöin llöin à ce moment-là Utilisé avec un petit nombre de pronoms
Variantes dialectales[modifier | modifier le code]   jolloin quand (relatif)
Dans certains dialectes, par exemple le masurien, il arrive qu'une consonne d'un groupe (alvéolaire, rétroflexe, alvéolo-palatale) passe dans un autre groupe.   Causatif ten miten comment (interrogatif)  
Les sons [c], [ɟ], [ç] et [ʎ] sont des variantes dialectales. Ce sont les versions palatalisées des sons [t], [d], [x] et [l].   useimmiten généralement, le plus souvent
Le son [ɦ] est de même une variante dialectale du son [x].   Multiplicatif sti kolmesti trois fois  
Accent tonique[modifier | modifier le code]   Distributif ttain/ttäin kimpuittain par bouquets, par bottes  
En polonais, l’accent tonique tombe presque toujours sur l’avant-dernière syllabe : zrobił (il a fait), zrobili (ils ont fait). Cette règle comporte néanmoins quelques exceptions :   kunnnittain par commune
les verbes conjugués au passé avec la première ou la deuxième personne du pluriel : zrobiliśmy (nous avons fait) – accent sur l’antépénultième ;   Distributif temporel sin maanantaisin chaque lundi  
les verbes conjugués au conditionnel : zrobiłbym (je ferais) – accent sur l’antépénultième ;   Prolatif tse alitse par en dessous (dynamique)  
les verbes conjugués à la première ou la deuxième personne plurielle du conditionnel : zrobilibyśmy (nous ferions) – accent sur la syllabe précédant l’antépénultième ;   postitse par courrier
certains mots issus du grec ou du latin (par exemple : uniwersytetoperamuzykamatematyka et les autres mots se terminant en -yka au nominatif) peuvent être accentués sur l’antépénultième syllabe, notamment dans la langue soignée bien que cet usage tende à se perdre ;   maanteitse par des chemins terrestres
les mots français et anglais utilisés tels quels en polonais peuvent souvent avoir un accent tonique sur la dernière syllabe, notamment dans « menu » ou « offline », mais il est placé normalement lorsque le mot est décliné comme dans « weekendu » ;   Situatif kkain/kkäin vierekkäin côte à côte, en ligne Sur le thème viere- : vieressä (à côté de (statique)), viereen (à côté de (dynamique))...
l’accent tombe sur la dernière lettre des acronymes qui sont épelés.   peräkkäin l'un à la suite de l'autre
Ces exceptions verbales ne sont souvent qu’apparentes : elles s’expliquent aisément par le fait que ces formes sont à l’origine des formes composées d’un participe (normalement accentué sur l’avant-dernière syllabe et accordé en genre et en nombre) suivie du verbe « être » non accentué qui se conjugue normalement : les deux forment une unité accentuelle qui ne change pas l’accentuation du participe, d’où cette impression que l’accentuation ne suit pas la norme.   Oppositif tusten/tysten kasvotusten face à face (adverbe) Sur kasvot (le visage)
 
Orthographe[modifier | modifier le code]    
 
L'alphabet polonais dérive de l'alphabet latin mais utilise des diacritiques afin de former quelques lettres additionnelles.  
Les diacritiques utilisés en polonais sont l'ogonek (ą, ę), l'accent aigu (ć, ń, ó, ś, ź), la barre oblique (ł) le point suscrit (ż).  
Les lettres q, v et x font partie de l'alphabet mais peuvent n'être utilisées que dans les mots d'origines étrangères.  
L'orthographe polonaise est phonémique (à chaque lettre correspond un son – avec cependant quelques rares exceptions). Les lettres et leurs valeurs phonémique sont listées dans ce tableau.  
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c3/Polish-alphabet.png/220px-Polish-alphabet.png
 
 
   
   
   
   
 
L’alphabet polonais. Les lettres q, v et x sont utilisées pour les noms étrangers.
 
 
Maj. Min. Phonème(s) Maj. Min. Phonème(s)  
A a /a/ Ń ń /ɲ/  
Ą ą /ɔ̃/, /ɔn/, /ɔm/, /ɔ/ O o /ɔ/  
B b /b/ (/p/) Ó ó /u/  
C c /ʦ/ P p /p/  
Ć ć /ʨ/ (Q) (q) /k/  
D d /d/ (/t/) R r /r/  
E e /ɛ/ S s /s/  
Ę ę /ɛ̃/, /ɛn/, /ɛm/, /ɛ/ Ś ś /ɕ/  
F f /f/ T t /t/  
G g /g/ (/k/) U u /u/  
H h /x/ (V) (v) /v/ (/f/)  
I i /i/, /j/ W w /v/ (/f/)  
J j /j/ (X) (x) /ks/  
K k /k/ Y y /ɨ/  
L l /l/ Z z /z/ (/s/)  
Ł ł /w/ Ź ź /ʑ/ (/ɕ/)  
M m /m/ Ż ż /ʐ/ (/ʂ/)  
N n /n/        
 
Les digrammes et trigrammes suivant sont aussi utilisés :  
 
Digramme Phonème(s) Digramme/trigramme Phonème(s)  
(avant une voyelle)  
ch /x/ ci /t͡ɕ/  
cz /t͡ʂ/ dzi /d͡ʑ/  
dz /d͡z/ (/t͡s/) gi /gʲ/  
/d͡ʑ/ (/t͡ɕ/) (c)hi /xʲ/  
/d͡ʐ/ (/t͡ʂ/) ki /kʲ/  
rz /ʐ/ (/ʂ/) ni /ɲ/  
sz /ʂ/ si /ɕ/  
    zi /ʑ/  
 
Différence i/y[modifier | modifier le code]  
La différence entre i ([i], [ʲ]) et y ([ɨ]) n'est pas uniquement orthographique.  
Le i se prononce de façon similaire au « i » du français européen, tandis que le y est un son situé entre le [e] français (de parlé), le [y] français (de perdu) et le [ø] (de peu), en fait plus proche du é bien que légèrement plus grave, presque équivalent, et assez proche du son « i » en français canadien.  
Le i palatalise la consonne précédente, tandis que le y n'offre pas cette modification. Certaines consonnes suivies de i deviennent chuintantes : ci, ni, si et zi (respectivement même son que ć, ń, ś, et ź, la différence n'étant qu'orthographique) se prononcent [tɕi], [ɲi], [ɕi] et [ʑi], alors que cette modification n'apparaît pas pour cy [tsɨ], ny [nɨ], sy [sɨ], zy [zɨ]. Enfin, l'on trouvera li et ły, mais jamais ly ou łi.